La Région, la Banque publique d’investissements, l’Agence française de développement et les banques de La Réunion s’associent pour une réponse d’urgence aux entreprises après Bejisa.
Le premier volet de cette convention signée hier à Saint-Gilles provient de la subvention accordée par la Région « en direction des entreprises et surtout des petites entreprises », a expliqué le président de Région, Didier Robert.
La Région prévoit pour le moment une enveloppe de 500.000 euros qui sera destinée « à redémarrer très rapidement leur exploitation ». En fonction des demandes, une enveloppe plus conséquente pourrait être votée.
Cette subvention régionale pourra être accordée jusqu’à un plafond de 30% des frais d’achat de matériels opérés par les entreprises sinistrées. La seconde lame du dispositif régional « Bejisa » comprend aussi la prise en charge à 100% des différents frais bancaires qui pourraient être portés par les entreprises. Didier Robert insiste : cette aide doit répondre à l’urgence de la situation, « avec des modalités relativement simples qui permettra à ces TPE de redémarrer très rapidement leur exploitation ».
Répondre dans les 15 jours
A ses côtés, Christian Quéré, le directeur interrégional de la BPI, s’engage également, sur le volet bancaire avec le comité des banques de la Réunion, à proposer une réponse « dans les 15 jours » aux chefs d’entreprise. Touchés par le cyclone, ces derniers ont, pour certains, besoin d’augmenter leur fonds de roulement ou changer leur appareil de production, ce qui nécessitera « un montant plus important et les banquiers ont besoin d’être accompagnés », signale le directeur interrégional de la BPI. Raison pour laquelle la BPI et l’AFD cautionneront ces emprunts à hauteur de 70%.
L’objectif de la convention sera d’accélérer les demandes d’emprunts des professionnels auprès des établissements bancaires. « Ce qui nous a fait nous engager dans cette convention c’est qu’on puisse proposer des délais raisonnables et qu’on ne mette pas trois mois à y répondre », ajoute-t-il.