Les automobilistes qui ont tenté de rejoindre la route du Littoral hier après-midi par le pont Vinh San, pris dans d’interminables bouchons, n’ont pu que constater l’importance du dispositif de forces de l’ordre déployé.
Ue quarantaine de policiers et gendarmes a arpenté de concert le boulevard U2 à la recherche d’indices sur le meurtre du britannique Carl Davies, dont la dépouille a été retrouvée non loin de là le 9 novembre dernier.
« Rien n’a filtré » concernant les recherches, précise le Journal de l’Ile, mais les investigations sont suivies de près « à la Réunion, comme au Royaume-Uni« . En effet, l’enquête sur le marin britannique a débuté par un couac, et il fallait rectifier le tir.
Car dans un premier temps, les autorités avaient crû à une chute accidentelle, avant de conclure à l’acte criminel. L’homme de 33 ans aurait vraisemblablement été violé, frappé à la tête et agressé à l’arme blanche, après une soirée dionysienne alcoolisée avec deux de ses équipiers, dans la nuit du 7 au 8 novembre.
La presse anglo-saxonne s’est fait l’écho de l’affaire et de nombreux messages de soutien ont fleuri sur les réseaux sociaux où des groupes tels RIP Carl Davies ou « Justice For Carl Davies » ont émergé. De quoi mettre une pression supplémentaire aux enquêteurs français.