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« Bande macros le maire » : 1 an ferme pour le porteur de nunchaku !

Manuel Ortain, 25 ans et des farines, ne craint ni Dieu ni diable et n’hésite pas, à la barre, à montrer à la face du monde qu’il est violent et incontrôlable. Tout, dans son attitude et ses paroles, le prouve à l’évidence.   Son curriculum vitae judiciaire porte pas moins de 11 condamnations, excusez du […]

Ecrit par Jules Bénard – le vendredi 14 février 2014 à 11H31
Manuel Ortain, 25 ans et des farines, ne craint ni Dieu ni diable et n’hésite pas, à la barre, à montrer à la face du monde qu’il est violent et incontrôlable. Tout, dans son attitude et ses paroles, le prouve à l’évidence.
 
Son curriculum vitae judiciaire porte pas moins de 11 condamnations, excusez du peu : violences aggravées, vols, recels, extorsions, dégradations de biens, on en passe et des plus saumâtres.
 
Son dernier exploit laisse pantois. Avec des potes, il avise des baigneuses sur la plage de Saint-Pierre, les importune et comme elles menacent d’appeler les forces de l’ordre, il leur lance une pluie de galets. Les sens émoussés sans doute par quelques charrettes, il ne vise heureusement qu’approximativement.
 
Les policiers municipaux, dès leur arrivée, sont insultés avec, pour un illettré, une richesse confondante en vocabulaire (nous citons les propos de la partie civile) : « Bande macros le maire !… Bande suceurs le maire ! »
 
Ce qui, au passage, prouve la bêtise crasse de ce crâne creux : Ortain a demandé un emploi à la mairie, au service des espaces verts, et son dossier est précisément en cours d’étude. Après une telle « sortie », je ne parierais pas un rouble-ignoble sur ses chances de bosser à la commune.
 
Que l’on soit ou pas un chaud partisan de Michel Fontaine, on ne peut qu’être indigné devant la bassesse et la grossièreté de ces injures. Quant aux policiers municipaux, « qui sont loin d’être des sous-policiers », comme l’a dit la partie civile, il serait temps que certains cessent de les snober ou, pire, de les mépriser. On est quand même bien content de les savoir là et ceux de Saint-Pierre, que je connais bien, ne ménagent ni leur peine ni leur temps. C.Q.F.D. !
 
Mais les exactions de l’agressif ne s’arrêtent pas là. Conduit en cellule de rétention au commissariat, il pète les vitres de sa chambrée. Acte surligné de quelques insultes de sa composition, cela va de soi.
 
A la barre, il s’énerve et s’en prend aux policiers : « A cause zot’ la pousse à moin ? » Ce que dément formellement un de ses potes de virée éthylique. Le pire est qu’il est tout juste sorti de prison (novembre).
 
Violences et insultes envers les baigneuses ; menaces et insultes envers les forces de l’ordre ; injures envers magistrat municipal ; port d’arme prohibé (le nunchaku n’est pas considéré comme bagage à main légal) ; « et il veut travailler à la CIVIS ? », s’interroge en souriant Me Omarjee.
 
« Un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras ! » : 1 an ferme, mandat de dépôt à l’audience et révocation des sursis antérieurs.

 

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