Les premiers repérages de l’état de la ferme aquacole ont eu lieu ce matin en baie de Saint-Paul. La Direction de la mer (DMSOI) a mandaté la société spécialisée en travaux sous-marins Seanergy pour effectuer les constatations de ce qu’il reste des cages aquacoles.
A la levée de l’alerte rouge vendredi 3 janvier, les nombreux curieux du front de mer avaient déjà pu toucher du doigt sept bouées échouées sur le sable noir. Les bouées jaunes avaient été trouvées éparpillées depuis l’embouchure de l’étang jusqu’au cimetière marin.
Selon nos informations, la liquidation de la société aquacole des mascareignes en avril 2013 avait de fait transféré la responsabilité des installations au représentant de l’exploitant. La formule demeure floue mais étant donné que l’Etat avait autorisé par arrêté le démarrage de cette concession en mer, la responsabilité incomberait depuis la liquidation de la SAM à la Direction de la Mer. Une responsabilité en cascade que nous n’avons pu nous faire confirmer par ce service de l’Etat.
Les premiers repérages après Bejisa étaient calés pour jeudi dernier mais les conditions de visibilité défavorables ont repoussé la sortie en mer. Seanergy doit notamment constater la présence ou non des cages de l’ancienne ferme. Interrogé il y a une semaine, le président de la filière aquacole (Arda), Pierre Bosc, s’était montré pessimiste. « Des cages ont peut-être fini au fond de la baie », avançait-il. Pire, si celles-ci ont quitté leur lieu de concession, elles représentent un danger pour les bateaux.