Ce matin, au lycée Leconte de Lisle de Saint-Denis, c’est l’effervescence ! Et pour cause, les élèves de Terminale attendent les résultats du Bac général. Au moment de l’ouverture des grilles à 8 heures, une centaine d’élèves se rue sur les tableaux où sont affichés les résultats section par section.
Entre cris de joie et larmes, la plupart sont heureux d’avoir décroché le fameux sésame synonyme de poursuite de leur cursus scolaire en études supérieures. Quelques uns pleurent, déçus de passer au second groupe ou tout simplement absents des tableaux. Pour ces derniers, il faudra redoubler la terminale et repasser le Bac.
Dans la cour du lycée, Pierre-Nicolas et Hichaam sont très heureux d’avoir eu leur bac. « C’est la concrétisation et notre travail a payé« , lâche Hichaam. Pierre-Nicolas est surpris. « Je ne pensais pas l’avoir honnêtement. Maintenant je vais pouvoir continuer mes études en BTS« , souligne-t-il. Mais avant ça, ils entendent profiter de vacances bien méritées !
80% d’admis au premier tour et 15% au second tour en filière générale
Mais les plus émus restent les parents. Onafae pleure. Son fils Sami vient d’avoir son Bac général en section littéraire avec la mention Bien. « J’ai un seul fils et je suis très fière de lui pour le Bac« , lance-t-elle. D’autant qu’Onafae explique qu’elle a fait un véritable travail de « coaching » pour que son fils réussisse. « La fin du troisième trimestre a été un peu dur. Mais j’ai vraiment bossé à fond, surtout en histoire-géographie. Maintenant j’hésite entre la Prépa de lettres ou l’université« , précise Sami.
Enfin, le proviseur du lycée Leconte de Lisle, Jean-Marc Merlo, a félicité ses élèves. « Je félicite les lauréats, même si cette année les résultats sont un peu en-deçà de l’année dernière« , explique-t-il. Avec 80% d’admis au premier tour et 15% au second tour en filière générale, le lycée Leconte de Lisle ne fera pas aussi bien qu’en 2012 avec 98% de réussite au Baccalauréat général. « Je tient quand même à souligner que deux élèves de L ont réussi le concours d’entrée à Sciences Po Paris« , ajoute Jean-Marc Merlo.
Le proviseur espère une « mobilisation » de ses élèves pour le second tour. Mais attention, comme il aime à le dire : « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».