Revenir à la rubrique : Social

BTP : La prime Cospar sera-t-elle intégrée au salaire le 1er janvier 2012?

Avec 17.000 salariés dans le BTP à la Réunion, le représentant syndical de la CGTR, fédération BTP, Jacky Balmine, compte bien ne rien lâcher sur le dossier Cospar. Ce matin, à l'occasion d'une conférence de presse, il a expliqué en quoi le combat doit continuer...

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 25 novembre 2011 à 16H49

 

« J’entends dire ici et là que le combat est gagné concernant la prime Cospar. Les salariés qui le pensent se trompent« , résume ce matin, lors d’une conférence de presse, le représentant de la CGTR-BTP, Jacky Balmine. Avec la validation au Sénat de la prolongation du bonus Cospar, et une réflexion engagée par le gouvernement sur le sujet, le syndicaliste redoute que les salariés se contentent de cette « ouverture de perspectives« .

Pour Jacky Balmine, on ne peut pas parler d’avancée. « C’est une ouverture mais rien d’autre. Dans le BTP, nous avons signé un accord en 2009 qui consistait à dire qu’au 1er janvier 2012 la prime Cospar serait automatiquement intégrée aux salaires. Qu’en est-il?« , interroge-t-il.

Regrettant que l’Etat continue de supprimer les dispositifs – après la loi Girardin, la défiscalisation Scellier prendra fin en décembre 2012 – Jacky Balmine a, par ailleurs, rappelé que 12.000 salariés du BTP souffrent grandement. Dans un tel contexte, « nous devons nous battre pour garantir ce que nous avons acquis dans la douleur« , précise-t-il.

Et de poursuivre : « Plus globalement, les salariés ne doivent pas être dupes. Ils pensent que tout est réglé mais le problème a juste été reporté. L’Etat veut prolonger d’un an l’exonération de charge… Jusqu’à quand allons-nous repartir sur la table des négociations? » En annonçant que la mobilisation du 29 novembre a plus que jamais lieu d’être, le représentant syndical rappelle que la CGTR est toujours en intersyndicale. Il appelle même ses camarades à venir participer à cette journée de grève.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Des personnels des Foyers départementaux de l’enfance alertent sur leurs conditions de travail

Des agents des Foyers d’accueil départementaux ont fait grève ce vendredi matin pour dénoncer un déficit structurel de personnels et de moyens ne leur permettant pas d’assurer l’encadrement des enfants placés dont ils ont la charge. Le syndicat FO réclame par ailleurs l’application du statut de la fonction publique hospitalière dans l’avancement des agents et dénonce le recours jugé trop fréquent aux contractuels et aux intérimaires.

Le service public en grève pour les salaires ce matin

L’intersyndicale CFDT – CFE CGC – CGTR – FO – FSU – SAIPER – Solidaires – UNSA a organisé ce mardi une manifestation des agents et contractuels du service public et de la territoriale à Saint-Denis et Saint-Pierre. Après les importantes mobilisations contre la réforme des retraites, l’interrogation sur la capacité à reprendre le combat demeure.

Le Bouclier Qualité Prix intègre maintenant des pièces automobiles

Le Bouclier Qualité Prix 2024 a été dévoilé ce lundi en préfecture. Le préfet annonce l’ajout d’une prestation et de quatre pièces automobiles. Pour les produits de consommation courante, les services de l’Etat ont pu figer les prix malgré l’inflation. Un exploit qui risque de ne pas être réédité l’année prochaine.