L’association SOUBIK ZERBAZ a pour but de contribuer à l’épanouissement culturel et économique et social de tous les saint-louisiens ainsi que de tous les Réunionnais. Notre association est avant tout apolitique, nous défendons depuis 2001 des valeurs traditionnelles profondes que nous transmettons à la population et aux générations à venir.
A travers nos manifestations et nos actions, la population Saint-Louisienne et Réunionnaise a reconnu notre travail. Nous aidons des artistes et des associations…qui ont des difficultés à émerger et à faire des prestations scéniques.
Après plusieurs actions bénévoles avec la mairie de St-Louis, notre collaboration a été brutalement interrompue par un coup de téléphone.
Ca samedi 22 et ce dimanche 23 août 2015 l’association, a été sollicitée par la municipalité pour la fête de St-Louis, or suite à la manifestation contre la hausse des impôts, nous avons été éjecté du village culturel ainsi que du plateau scénique.
Effectivement, l’un de nos adhérents a participé à cette manifestation pour exprimer son mécontentement en tant qu’administré et citoyen et non en tant que membre associatif.
Nous regrettons ces méthodes anciennes, car un citoyen lambda a le droit de manifester pour quelles causes que ce soit.
Ceci est UN DROIT inscrit dans la constitution.
En écartant l’association SOUBIK ZERBAZ, la mairie de St Louis a porté atteinte à un droit majeur qui est celui de la « LIBERTE D’EXPRESSION », la culture se meurt à St Louis.
BAYON’ PA NOU
Nous pensons que nous ne sommes pas la seule association à ne plus pouvoir s’exprimer « DANS NOTRE VILLE ».Nous invitons les autres associations à continuer le combat, de ne pas avoir peur.
L’ESCLAVAZ LA FINI, NOUT’ ZANSET, NOUT PATRIMOINE LE PLI FOR KE TOUT’
Nous constatons également que la ville de Saint-Louis n’est pas la seule concernée, la culture se meurt à la Réunion, défendons encore plus fort nos valeurs traditionnelles et ne perdons pas notre identité.
SOUBIK ZERBAZ continuera ses actions plus fort que jamais car « sa lé en nou, y négoci pa, y don’ pa, y fé pa kado ».
TIEMBO ENSEM, LARG’ PA
La présidente