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Aziz Patel: « Il y a ce que dit au public Mademoiselle Mercredi et ce qu’elle ne dit pas »

La bataille par médias interposés se poursuit entre le comité Miss Réunion et Ingreed Mercredi. "Face à l'acharnement de Mlle Mercredi contre le Comité Miss Réunion qui ne lui a rien fait et n'a rien à se reprocher", Aziz Patel a décidé de s'exprimer dans un communiqué pour expliquer "la genèse de cette affaire". "C'est un peu long, mais il est nécessaire pour moi d'apporter des éclaircissements aux Réunionnais", commente-t-il en préambule. "Aujourd'hui encore, Mlle Mercredi a encore attaqué le Comité Miss Réunion et Mr Patel par le biais d'une conférence de presse, ce comportement est incompréhensible et inacceptable", annonce encore le président du comité Miss Réunion.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 mai 2015 à 14H47

Communiqué du Comité Miss Réunion sur l’affaire « Ingreed Mercredi »
Saint-Denis, le 6 mai 2015
 
Depuis le 18 avril, l’image du Comité Miss Réunion est écornée par les déclarations de Mademoiselle Ingreed Mercredi qui a choisi de porter sur la scène publique un certain nombre de reproches qu’elle lui adresse, à savoir une prétendue absence de soutien suite à une agression sexuelle (une main aux fesses par un inconnu qui s’est enfui lors du Salon de l’Automobile à Paris) ou encore le fait de la considérer comme une « femme objet ».
 
Certains, à l’image de l’UFR ou d’autres personnes, se sont émus de ces déclarations et ce serait normal si elles étaient fondées. Qui pourrait cautionner une agression sexuelle ? Surtout pas le Comité qui, faut-il le rappeler, est composé de pères et mères de familles et a toujours été soucieux du bien-être de ses miss et du rayonnement de la femme réunionnaise.
 
La majorité des Réunionnais en revanche, a fait preuve de prudence et le Comité tient à remercier les nombreuses personnes qui ont posé les bonnes questions sans se laisser impressionner par un discours de façade.
 
Depuis la médiatisation de cette affaire, le Comité est resté sur la défensive face aux déclarations de Mademoiselle Mercredi et n’a eu que très peu l’occasion de s’exprimer si ce n’est qu’au travers de brefs droits de réponse et interviews contrairement à la place qui a été donnée aux affirmations de Mademoiselle Mercredi.
 
En effet, ce que le public ne sait pas, c’est que le Comité a dû faire face, avant la médiatisation de cette affaire, à des revendications financières de Mademoiselle Mercredi et a toujours privilégié la recherche d’une solution amiable.
 
C’est pourtant avec regret que le Comité constate que chaque échange avec Mademoiselle Mercredi et son avocat donne immédiatement lieu à une charge médiatique consistant en des déclarations contraires à la réalité.
 
Face à ce procédé qu’il considère comme déloyal, le Comité prend acte que l’objectif poursuivi par Mademoiselle Mercredi n’est pas une amélioration de ses conditions contractuelles amiablement, mais bien un conflit ouvert destiné à décrédibiliser un travail de 20 ans.
 
Le Comité Miss Réunion estime qu’il est désormais de son devoir d’apporter des éléments d’information concrets et précis au public réunionnais qui pourra se faire sa propre opinion. Il y a ce que dit au public Mademoiselle Mercredi et ce qu’elle ne dit pas.
 
Pour ne pas se laisser avoir, il faut revenir systématiquement à la question suivante : que reproche précisément Ingreed Mercredi, soutenue par son avocat, au Comité Miss Réunion ? Ces reproches sont-ils fondés et ne cachent-ils pas autre chose ? Pourquoi n’y a-t-il eu, jusqu’ici, aucune plainte des anciennes Miss, candidates ou même de leur famille ?
 
Le sérieux, le professionnalisme, la rigueur, l’intégrité, le respect ont toujours été et sont au sein du Comité, des principes clés. Nous avons toujours protégé nos Miss sous le regard bienveillant de leurs familles, et ne tolérons aucun écart de conduite à leur égard.
 
L’affaire « Ingreed Mercredi » est simple à comprendre si l’on veut bien donner TOUS LES ELEMENTS DU DOSSIER, qui ni Mademoiselle Mercredi, ni son avocat n’ont révélé au public.
 

  1. Ce que Ingreed Mercredi choisit de dire au public

 
Le samedi 18 avril 2015, le JIR, contacté par Mademoiselle Mercredi, publie en Une la photo de celle-ci avec pour titre « Je suis passé du rêve au cauchemar ». Le but de cet article est, pour Mademoiselle Mercredi, aux côtés de son avocat, de « Dénoncer ». Quoi exactement ?

Elle dénonce, selon le JIR, « avec force l’envers du décor » pour « alerter les jeunes filles ». Immédiatement, le public est mis en haleine… Que va-t-on découvrir ?
 
En vérité, elle adresse deux types de reproches au Comité Miss Réunion :
 
1) être « plongée dans un rôle de femme-objet. Une réalité complètement contraire au discours de façade du comité ». La question qui revient concrètement est : qu’est-ce qu’être une femme objet au sein du Comité ? Au Journal Télévisé d’Antenne Réunion à 12h30, elle parle d’un « combat », de « conditions inacceptables pour une femme » ou encore de « dénigrement ».
 
2) Pour illustrer son propos, elle revient sans cesse sur une absence de soutien lorsqu’elle a subi une agression sexuelle, à savoir une main aux fesses par un inconnu qui s’est aussitôt enfui lors du Mondial de l’Automobile en octobre 2014 (tous les deux ans, Miss Réunion est invitée au Mondial de l’Automobile). Il a déjà été indiqué que Monsieur Patel, qui n’a pas été témoin direct de la scène mais se trouvait au salon, est intervenu rapidement lorsqu’il a été alerté sans pouvoir retrouver l’agresseur dans la foule. Il a apporté son soutien à Mademoiselle Mercredi tout en lui proposant d’arrêter sa prestation, ce qu’elle a refusé. Plusieurs personnes présentes (journaliste, photographe, concessionnaire) pourront confirmer que Mademoiselle Mercredi a continué à arpenter le salon pour se faire photographier et est même revenue le soir à ce salon pour un cocktail offert par la marque Opel.
 
Les interrogations légitimes des Réunionnais sont alors nombreuses :
• pourquoi ne parler de cette agression à la presse que 7 mois plus pour en plus rechercher la responsabilité du Comité pour manque de soutien et non celle de son agresseur tout simplement ?
• pourquoi ne pas avoir alerté le Comité de sa situation de détresse et sa dépression durant tous ces mois depuis octobre ? (les échanges écrits postérieurs entre Ingreed Mercredi et le Comité ne font jamais allusion à ces faits).
• pourquoi, après cette « agression », continuer pendant des mois à assurer des prestations, voyages, élection de Miss France donnant ainsi l’impression que tout allait bien ? Comment le Comité peut-il venir en aide à sa Miss si elle ne se plaint pas ?
 
Durant la journée du 18 avril, Mademoiselle Mercredi et son avocat réitèrent leurs propos dans plusieurs médias, notamment dans des Journaux télévisés. Les incohérences dans les propos habillés par des mots clés récurrents comme « femme objet » et « agression sexuelle » intriguent : quelle est la motivation d’Ingreed Mercredi ?
 
En vérité, des informations ne sont pas communiquées au public par Mademoiselle Mercredi et son avocat : en effet, celle-ci a adressé une série de réclamations financières au Comité Miss Réunion un mois avant d’accuser publiquement le Comité de la traiter comme une femme-objet, soit le 23 mars 2015.
 
2. Ce que Mademoiselle Mercredi ne dit pas au public : 32 demandes financières par courrier d’avocat du 23 mars 2015
 
C’est sur www.7magazine.re que Monsieur Patel explique la réalité de la situation puisque personne n’a pas pris soin de vérifier les dires de Mademoiselle Mercredi.
 
En effet, depuis son retour de Miss France en décembre 2014, Ingreed Mercredi n’assure plus ses prestations et n’honore plus les rendez-vous proposés par le Comité Miss Réunion invoquant des motifs de santé ou le fait de ne pas être payée sur certaines sorties et c’est sa première dauphine, Anne-Gaëlle Laterrière, qui doit assurer bénévolement les prestations à sa place, sans avoir obtenu les 40.000 euros de cadeaux évidemment, notamment la voiture. Monsieur Patel s’en inquiète et lui rappelle qu’être Miss suppose une implication personnelle.
 
Le 23 mars 2015, Mademoiselle Mercredi adresse au Comité, sans réclamation amiable préalable, un courrier d’avocat, daté du 19 mars adressé par email et par LRAR. A aucun moment Mademoiselle Mercredi et son avocat ne font état de ce courrier dans
leurs interviews et dans la presse. Pourquoi ?
 
Ce courrier contient en vérité des réclamations financières : débutant par l’allégation du caractère « extrêmement contraignant » de la relation contractuelle entre Ingreed Mercredi et le Comité et de l’existence de « clauses abusives », il contient ensuite des demandes importantes sur le plan financier puisque sont listées, noir sur blanc, 32 prestations pour lesquelles Mademoiselle Mercredi réclame fermement rémunération depuis son élection et pour lesquelles elle avait pourtant donné son accord préalable écrit : « Mademoiselle Mercredi m’informe que certaines de ses prestations réalisées dans le cadre de celles qui devaient être rémunérées ne lui ont pas été réglées à ce jour :
 
1. 12/07/14 : signature du contrat ODB
[…]
7. 13/08/14 : Magic Land (conférence sur la leucémie)
[…]
10. 28/08/14 : Conférence de presse Réunion 1ère
11. 30/08/14 au 1/09/14 : Miss Mayotte
[…]
17. 20/09/14 : 1000 Sourires Base Aérienne
[…]
18. 21/09/14 : Foulées Féminines Plaine des Palmistes
[…]
22. 22/10/14 : Cours de prise de parole chez Sham’s
[…]
24. 27/10/14 au 1/11/14 : voyage l’Oréal
25. 7/11/14 au 10/12/14 : Miss France
[…]
27. 13/12/14 : 1000 Sourires – Parapentes Saint-Leu
[…]
29. 25/12/14 : Noël des enfants malades au CHD
[…]
32. 12/02/15 : CHU Saint-Valentin des enfants malades
 
Après avoir listé toutes ses demandes financières (nous en avons cité les plus marquantes), Mademoiselle Mercredi évoque « l’absence de soutien psychologique à la suite de l’agression sexuelle dont elle a été victime au salon de l’automobile » sans aucune précision pour ensuite revenir sur le fait que le contrat lui « impose également des participations gracieuses à des opérations humanitaires ou solidaires » et qu’elle souhaite « s’adresser directement au Comité National de Miss France afin d’obtenir […] la juste rémunération et indemnisation de ses prestations ».
 
Le ton est ferme : « à défaut de suites données aux sollicitations de Mademoiselle Mercredi sous huitaine, je suis chargé par cette dernière de saisir toutes les autorités compétentes afin de faire valoir ses droits ».
 
Voici donc le « combat » que mène Ingreed Mercredi : pour la première fois de l’histoire du Comité, une Miss Réunion demande à être :
 
rémunérée pour venir signer un contrat professionnel chez ODB avec salaire qui lui a été trouvé par le Comité (point 1 du courrier) ;
rémunérée pour des actions humanitaires (points 7, 17, 27, 29 et 32 du courrier. Il n’est jamais prévu que ce type d’action soit payé… Il existe en revanche de nombreuses autres sorties rémunérées ou indemnisées dans l’année) ;
rémunérée pour aller en voyage 5 étoiles tous frais payés qui lui sont offerts ;
rémunérée pour participer à l’élection de Miss France (aucune Miss des autres régions de France à notre connaissance n’a formulé une telle demande) ;
rémunérée des conférences de presse qu’elle donne ;
rémunérée de sa participation à des actions pour la Femme (point 18 du courrier) ;
rémunérée pour des cours de prise de parole qui lui sont payés par le Comité ;
rémunérée pour plusieurs autres prestations gratuites pour lesquelles elle avait pourtant donné son accord préalable écrit (documents en possession du Comité).
 
Mademoiselle Mercredi NINDIQUE PAS NON PLUS AU PUBLIC :
 
Que par courrier en réponse de 13 pages du 30 mars 2015, Monsieur Patel fait état de son incompréhension et conteste point par point les griefs soulevés en rappelant qu’il n’est pas possible de faire droit à toutes les demandes financières de Mademoiselle Mercredi et que ses manquements peuvent entrainer sa destitution mais qu’il propose malgré tout une discussion amiable pour mieux comprendre les motivations de Mademoiselle Mercredi.
Que le 10 avril, un rendez-vous est organisé au cabinet de l’avocat de Mademoiselle Mercredi en présence d’Ingreed Mercredi, de Monsieur Patel et de son avocat. Mademoiselle Mercredi et son avocat demandent un avenant à son contrat.
 
Que le 10 avril au soir, Mademoiselle Mercredi ne se rend pas à l’évènement Relais pour la vie en soutien à la ligue du cancer alors qu’elle en était marraine et y était attendue. Monsieur Patel signale le manquement à son avocat, sans réponse.
 
Que le 15 avril 2015, l’avenant au contrat sera effectivement envoyé par email par Monsieur Patel à l’avocat de Mademoiselle Mercredi, pour améliorer ses défraiements.
 
− Que Mademoiselle Mercredi et son avocat ne répondront jamais à Monsieur Patel.
 
− Qu’elle décide, le 18 avril 2015, de médiatiser l’affaire dans les circonstances décrites plus haut en choisissant les éléments donnés à la presse (uniquement au JIR d’ailleurs) Monsieur Patel réalise alors la manoeuvre : une amélioration amiable des conditions contractuelles n’était pas l’objet de la démarche de Mademoiselle Mercredi.
 
Le 22 avril 2015, Monsieur Patel écrit à l’avocat de Mademoiselle Mercredi pour lui faire part de la déloyauté de la manoeuvre qui consiste à prétendre vouloir une discussion amiable, ne pas y donner suite et saisir la presse.
 
Il ajoute que dans ces circonstances, les prestations de Mademoiselle Mercredi doivent rester suspendues jusqu’à ce qu’une issue soit décidée, le Comité ne pouvant accepter d’une part qu’une Miss se rende à des manifestations humanitaires pour ensuite venir réclamer un paiement, et d’autre part, dénigrer le titre de Miss Réunion.
 
Ce n’est donc nullement une destitution pour « avoir osé parlé »… Mademoiselle Mercredi et son avocat gardent alors le silence et ne répondent pas à ce courrier pour une nouvelle fois… contacter la presse (le JIR uniquement) 
 

  1. Le 28 avril 2015, Mademoiselle Mercredi et son avocat nient avoir réclamé une quelconque rémunération

 
Mademoiselle Mercredi et son avocat vont alors utiliser ce terme de « suspension » pour se lancer dans une nouvelle vague médiatique dont le but est de faire croire qu’elle a été sanctionnée injustement pour avoir « osé dénoncer sa condition de femme-objet ».
 
Le 28 avril 2015, Ingreed Mercredi fait appel à la presse via le JIR qui titre : « Miss Réunion suspendue, Ingreed Mercredi attaque Aziz Patel en justice ».
 
Mademoiselle Mercredi déclare :
« je n’ai jamais demandé à être payée pour les actions caritatives, c’est n’importe quoi » (JIR du 28 avril)
L’avocat de Mademoiselle Mercredi, Maître Hoarau :
« on veut plus de clarté dans le contrat et notamment que le comité assume le défraiement de ces prestations » (JIR du 28 avril) sans dire qu’il y a eu des discussions
amiables à cette fin et qu’il n’a jamais répondu.
 
Egalement invité – seul – au Journal télévisé de Réunion 1ère à 12h30, il ajoute : « On a voulu indiquer que tout ça c’était qu’une question d’argent alors qu’il n’a jamais été question encore une fois d’argent, elle n’a jamais revendiqué à être payée lorsqu’on vient vous dire, sans gêne qu’elle a osé demander de l’argent pour des actions caritatives, c’est vraiment scandaleux parce que ce n’est pas du tout sa démarche, ce n’est pas du tout ce qu’elle a fait et je le sais d’autant plus que c’est moi qui ai rédigé le courrier qui a été adressé au Comité pour demander des explications et surtout un apaisement et une meilleure prise en charge de cette jeune femme ». Il annonce qu’un procès en diffamation va être prochainement engagé de ce fait.
 
Le Comité reste serein face à toute action judiciaire et n’hésitera pas à engager la responsabilité des protagonistes de cette affaire en retour au vu de la déloyauté.
 
Conclusion : on aura bien compris que l’objectif est à chaque fois de diaboliser le Comité dans l’esprit du public en prétendant se faire le porte-parole de la place de la femme pour mieux dissimuler ses véritables intentions. On induit le public en erreur.
 
« On est en présence d’une jeune femme qui est blessée […] c’est une femme qui a voulu prendre à bras le corps un problème qu’elle entendait soulever, celui de la condition de la femme, du rôle de la femme dans la société, et en particulier dans le Comité qu’elle considérait, qui était comme extrêmement réducteur, réduire sa présence à être une femme-objet et elle a voulu dénoncer cette attitude et aujourd’hui elle se retrouve sanctionnée pour avoir porté une parole […]. Aujourd’hui, elle est sanctionnée pour cette prise de position et on s’aperçoit que finalement elle est un peu, elle est dans la vérité tout simplement parce que encore une fois on banalise ce qui lui est arrivé, on réduit cette agression tout simplement en disant « c’est une main aux fesses » pour vous montrer à quel point on minimise les faits, et on l’excuse, on dit ce n’est rien, c’est normal et on la suspend pour avoir osé s’exprimer »
(Me Hoarau, JT Réunion 1ère du 28 avril).
 
Surtout, à quel moment le Comité a-t-il prétendu qu’une main aux fesses était banale ? En prêtant au Comité Miss Réunion une telle attitude et en prétendant que le Comité aurait menti en indiquant que Mademoiselle Mercredi n’a jamais réclamé aucun paiement, nous estimons que la diffamation à l’encontre du Comité Miss Réunion est, elle, bien constituée.
 
Question de cohérence : pourquoi une Miss qui se sent femme-objet persiste-t-elle à garder la couronne ? Et pourquoi parler de « liberté d’expression » alors que Miss Réunion, chaque année, s’exprime comme elle le souhaite. Mr Patel n’est pas présent lorsqu’elle donne des interviews, et il n’a jamais interdit à une Miss Réunion de s’exprimer !
 
Si Mademoiselle Mercredi (et son avocat) veut de nouveau saisir la presse, il serait judicieux qu’elle explique alors réellement la différence entre ce qu’elle raconte aux Réunionnais et ce qu’elle écrit au Comité Miss Réunion…
 
Encore un point à préciser : Mademoiselle prétend qu’on lui a retiré la couronne. La couronne n’appartient pas à Miss Réunion mais à OcéanOr et elle passe de Miss en Miss chaque année.
 
Et chaque année, deux à trois mois avant la nouvelle finale, la couronne est récupérée pour remise en état, photo et tournage, et c’est bien Mademoiselle Mercredi qui a ramené la couronne, on ne lui a rien retiré. La couronne est utilisée pour les manifestations officielles uniquement, et comme elle n’a plus de manifestations officielles pour l’instant, la couronne reste chez OcéanOr.
 
Enfin, le comité, fidèle à ses valeurs, continuera à s’attacher à son rôle premier qui est d’accompagner les jeunes femmes qui le désirent sincèrement vers une nouvelle aventure Miss Réunion, véritablement emblématique de la splendeur et de l’intelligence réunionnaise et loin de toute polémique et des clichés de « femmes objet » ou de revendications mercantiles.
 
 Etre Miss Réunion n’est pas un métier, chaque candidate qui s’inscrit à l’élection signe un règlement clair et précis, chaque point étant bien souligné par Mr Patel. Quand on s’inscrit à Miss Réunion, on est parfaitement au courant de la mission à remplir pendant une année si on a le privilège d’être élue. Mademoiselle Mercredi ne respecte pas le règlement qu’elle a pourtant lu, approuvé et signé.
 
Ce que dit Ingreed Mercredi/Ce que ne dit pas Ingreed Mercredi :
 
18 avril 2015 : Ingreed Mercredi indique dans les médias vouloir dénoncer l’envers du décor des Miss en se plaignant d’être une femme-objet et de ne pas avoir été soutenue par le Comité Miss Réunion. Elle prétend défendre les droits de la femme.
 
Sur le site www.clicanoo.re, elle indique : « aujourd’hui mon combat est celui de l’image de la femme […], je me bats pour ça. […]. Miss Réunion est une façade…[…] …J’ai été déçue, très déçue et rabaissée… On m’a formatée… on m’a réduit au rang de poupée…Il n’y a plus de ma personnalité… C’est justement pour que la femme garde sa personnalité que je me bats aujourd’hui »
 
Le 19 mars 2015, soit un mois plus tôt, elle a envoyé un courrier d’avocat au Comité Miss Réunion pour réclamer rémunération de pour sa participation à de nombreuses prestations dont des prestations humanitaires ou pour promouvoir… la femme ! (Foulées
Féminines)
 
28 avril 2015 : Ingreed Mercredi annonce dans le JIR avoir été suspendue pour avoir « osé dénoncer sa condition de femme-objet». Elle dit qu’elle « n’a jamais demandé à être payée de ses prestations humanitaires ». Son avocat confirme dans le JT de Réunion 1ère :
« On a voulu indiquer que tout ça c’était qu’une question d’argent alors qu’il n’a jamais été question encore une fois d’argent, elle n’a jamais revendiqué à être payée lorsqu’on vient vous dire, sans gêne qu’elle a osé demander de l’argent pour des actions caritatives, c’est vraiment scandaleux parce que ce n’est pas du tout sa démarche, ce n’est pas du tout ce qu’elle a fait et je le sais d’autant plus que c’est moi qui ai rédigé le courrier qui a été adressé au Comité pour demander des explications et surtout un apaisement et une meilleure prise en charge de cette jeune femme » […] « on banalise ce qui lui est arrivé, on réduit cette agression tout simplement en disant « c’est une main aux fesses » pour vous montrer à quel point on minimise les faits, et on l’excuse, on dit ce n’est rien, c’est normal et on la suspend pour avoir osé s’exprimer. Elle ne parle toujours pas de son courrier du
19 mars.
 
Elle ne dit pas que Monsieur Patel a accepté d’entrer en négociation entre mars et avril en lui adressant un avenant à son contrat. Elle ne dit pas qu’elle n’y donne aucune suite mais saisit les médias le 18 avril pour dénoncer sa condition de « femme-objet »…
 
Elle ne dit pas que Monsieur Patel écrit une lettre à son avocat pour exprimer sa déception devant un tel comportement déloyal tout en indiquant qu’il y a désormais lieu de suspendre les prestations tant qu’une décision n’est pas prise.
 
Elle et son avocat nient publiquement avoir demandé le paiement de prestations humanitaires alors qu’il est écrit exactement le contraire dans le courrier du 19 mars 2015, très probablement en espérant sauver son image.
 
Aucune preuve d’une telle affirmation par le Comité n’existe : la diffamation est caractérisée.
 

 

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