Il arrive à tout le monde de faire des fautes d’orthographe. Moi le premier, je ne suis pas exempt de tout reproche et il arrive qu’une faute se glisse ça et là dans un de mes articles. Vous êtes d’ailleurs quelques uns à être particulièrement vigilants et à me le faire remarquer.
Mais là, c’est vraiment impressionnant !
Dans l’après-midi, Thierry Robert a posté quelques lignes sur sa page Facebook avec comme titre : « Petit commentaire pour ceux qui « cosent » pour rien dire !!!!!!« Je vous livre le texte ci-dessous sans correction :
« 99% de mon patrimoine date d’avant 2008. En clair, je le possédait avant de me lancer en politique en 2008.
En famille, on a travailler extrêmement dur pour en arriver là. Ceux qui habite PITON SAINT LEU connait le travail que j’ai fourni.
Ceux qui se sont enrichi grâce à la politique , qu’en pensez vous ?
PS: chaque élu devrait non seulement donner leur patrimoine actuel mais aussi l’état de leur patrimoine lorsqu’ils se sont lancés en politique« .
Là, on n’est pas dans la faute d’inattention… Plus d’une faute par ligne ! « Possedait » aurait dû s’écrire avec un « s » à la fin, « travailler » avec un « é« , « habite » étant un pluriel aurait dû prendre un « ent » à la fin, de même pour « connait » qui aurait dû être remplacé par « connaissent« . Concernant « ceux qui se sont enrichi », Thierry Robert est plus pardonnable car bien peu connaissent la règle. En fait, il aurait fallu écrire « ils se sont enrichis ».
Enfin, le dernier paragraphe contient trois fautes de Français et il aurait été bon que Thierry Robert écrive : « chaque élu devrait non seulement donner son patrimoine actuel mais aussi l’état de son patrimoine lorsqu’il s’est lancé en politique ».
Loin de moi l’idée de donner une leçon à Thierry Robert. Chacun a ses qualités et ses défauts et le député-maire de Saint-Leu a très certainement des qualités que je n’ai pas. Comme il aime à le dire, il s’est fait tout seul, à la sueur de son front, en se levant souvent très tôt et en se couchant très tard. Tant mieux pour lui.
Mais quand on fait la Une de l’ensemble de la presse nationale, on peut s’attendre à ce que des hommes politiques ou des journalistes viennent jeter un oeil sur sa page Facebook. Et il eut été préférable, dans ces conditions, qu’il se fasse relire par une secrétaire avant de publier son commentaire.
A condition bien évidemment que la dite secrétaire soit capable de ne pas faire de fautes de Français. Ce qui se fait de plus en plus rare par les temps qui courent…