Audrey Dardenne, auteur-compositeur-interprête « zoréole » est en concert le 25 février prochain au Teat plein air, au Badamier à Saint-Gilles. Née d’une mère créole et d’un papa « zoreil », la jeune artiste est une petite fée qui monte dans l’univers de la musique locale. Accompagnée de neuf musiciens pour la guitare, la percu, la basse le violencelle et le piano, elle transportera une fois de plus son public dans son monde.
L’artiste met un point d’honneur à rendre ses représentations uniques. « Il n’y a jamais deux fois la même chose », car elle veut que son public redécouvre à chaque fois sous un nouvel angle son unviers magique de forêts enchantées, de fées et de lutins. Pour ce prochain concert, l’artiste-peintre Rachelle Fuma exposera ses toiles. Costumes, décorations féériques, lumières, tout sera réunis pour transporter le public au pays des rêves. « Dans ce monde qui est de plus en plus difficile, les gens ont besoin de rêve », affirme la jeune artiste.
« J’ai toujours gardé une âme d’enfant »
Née à Toulouse, Audrey Dardenne revient sur la terre natale de ses grands-parents à l’âge de huit ans. Elle commence le chant à l’âge de 14 ans. Après un master d’inter-culturalité option anglais, elle suit une formation à Los Angeles aux Etats-Unis afin de maîtriser le gospel-rock. C’est à son retour que la petite fée enregistre son premier album « A fleur de coeur », en 2005. « J’ai toujours gardé une âme d’enfant », avoue la jeune femme. Dans toutes ses représentations, qui attire les jeunes comme les moins jeunes, règne une atmosphère féérique.
C’est en 2007 qu’Audrey Dardenne s’impose sur la scène réunionnaise où sa voix chaleureuse séduit le public qui ne cesse depuis de fredonner « Ou lé là » (voir un extrait a capella en vidéo) ou encore « In lembeli ». Dans ses textes, elle propose un savant mélange de créole, de français et d’anglais. Selon le message inspirées de ses propres expériences, « la langue s’impose d’elle même », avoue l’artiste. Elle est élue « Voix d’or de la Réunion en 2008 ». En juin 2010, elle se voit sollicité par Gérald De Palmas pour ses premières parties au Théatre en plein air de Saint-Gilles, puis viennent Davy Sicard en 2011 mais aussi Oussanousava, notamment avec le titre « Oté gran mèr » dont sa reprise est très appréciée des Réunionnais.
La Scène Bastille en février 2009
Audrey Dardenne fera des rencontres décisives en 2009. C’est Eric Benzi (Angun, Johnny Haliday, JJ Goldman, Céline Dion…) qui arrange son tube, le single « Pour des prunes », premier extrait de son véritable premier album en auto-production sortie en 2011 « Embellies et autres féérie« , dont le mastering est assuré par Erick Labson.
Suite aux succès du titre « Pour des prunes », elle tourne un clip dont le tournage met en valeur la forêt de Bebourg, la savane du Cap Lahoussaye et la plage de l’Etang-Salé. Dès sa sortie le 26 janvier dernier, c’est en véritable buzz qui se produit sur les réseaux sociaux. (voir http://www.facebook.com/profile.php?id=1384985611&sk=wall¬if_t=wall#!/Audreydardennecompteplein). Le clip est diffusé régulièrement sur les télés locales et bientôt nationales.
Audrey Dardenne est aussi connue des scènes parisiennes. Elle surprend le public métropolitain à la Scène Bastille en février 2009 et en juillet au festival « Quand l’Afrique nous tient ».