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Au meeting du Progrès : « Oui, faire de la politique, c’est aller aux élections ! »

Plus de 800 militants venus des quatre coins de l’île se sont déplacés à Sainte-Marie, au village Bienvenue, pour le meeting de lancement du mouvement Progrès, créé par les quatre parlementaires socialistes Patrick Lebreton, Jean-Claude Fruteau, Jean-Jacques Vlody et Michel Vergoz. Un mouvement qui revendique déjà plus de 900 adhérents. Et un meeting où les […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 17 mars 2013 à 16H28

Plus de 800 militants venus des quatre coins de l’île se sont déplacés à Sainte-Marie, au village Bienvenue, pour le meeting de lancement du mouvement Progrès, créé par les quatre parlementaires socialistes Patrick Lebreton, Jean-Claude Fruteau, Jean-Jacques Vlody et Michel Vergoz. Un mouvement qui revendique déjà plus de 900 adhérents.

Et un meeting où les quatre parlementaires ont pris la parole à tour de rôle, se répartissant les rôles. Jean-Jacques Vlody, tenait celui du défenseur des actions du gouvernement, manière subtile de rappeler que le Progrès est socialiste avant tout. « Nous vous demandons de garder confiance en ce gouvernement« , a martelé le député et futur candidat aux municipales au Tampon.

 

« Nous soutenons les actions gouvernementales mais nous exigeons qu’elles soient en adéquation avec les particularités réunionnaises« , a renchérit Jean-Jacques Vlody, qui a rappelé le rôle des quatre parlementaires dans l’attribution de 5.000 contrats aidés à la Réunion. « Il a fallu batailler pour les obtenir« , a-t-il rappelé. « La Réunion a besoin simplement d’être considérée à sa juste valeur au regard de ses réalités« , a-t-il dit.

La droite, « une poupée qui dit toujours non ! »

Le sénateur Michel Vergoz a ensuite pris la parole, et s’est attaché, avec une certaine éloquence, à  fustiger « la droite, cette poupée qui dit toujours non, non, non« , reprenant le refrain de la célèbre chanson de Michel Polnareff. Une opposition qu’il accuse de d’avoir dit non aux contrats aidés, aux emplois d’avenir, au panier Lurel, à la prime Cospar ou encore à la défiscalisation.

« Un rapport d’information clair et objectif doit être diligenté sur les contrats aidés pour enfin tiré au clair certaines choses que certains élus font dans leur arrière-cuisine, en missouk », a-t-il déclaré, avant de sonner une lourde charge contre le président de la Région, Didier Robert, sans le nommer, qu’il accuse d’avoir changer le prix du gaz du jour au lendemain. « Il y a des gens qui sont fascinés par le feu mais les flammes du feu peuvent aussi emporter les brûleurs de mèches ! », a-t-il lancé.

 

Jean-Claude Fruteau a ensuite pris le relais, chaleureusement applaudi par une section de Saint-Benoît venue en force. Lui a rappelé pourquoi le mouvement Le Progrès avait été créé. « Beaucoup d’entre-nous n’étaient plus à l’aise dans une maison cadenassée entre les mains d’un clan« , adepte de « la pensée unique » a expliqué le député-maire de Saint-Benoît, visant clairement la fédération socialiste locale et le « clan Annette »… Avant de chauffer la salle en s’adressant directement à Patrick Lebreton, le président du Progrès :  « Qui d’autre que toi est plus en capacité d’incarner l’avenir de la gauche ?, a-t-il lancé.

« Nous sommes chez nous partout ! »

Des applaudissements nourris font place au député-maire de Saint-Joseph, qui a fait en quelque sorte la synthèse de ce raisonnement en quatre parties. Un meeting à Sainte-Marie pour le lancement de ce mouvement créé par quatre sudistes n’a pas manqué d’interpeller de nombreux observateurs. Mais Patrick Lebreton assure : « Nous sommes chez nous partout ! La Réunion ne peut plus être compartimentée, divisée, fractionnée« , a lancé le chef du Progrès.

Le discours est alors devenu plus politique, le ton plus ferme. « Nous ne sommes pas un club de réflexion mais une force de propositions d’actions« , a rappelé Patrick Lebreton, expliquant que le point de départ du mouvement est intervenu lors des primaires citoyennes de 2011 pour les élections présidentielles, que le député-maire de Saint-Joseph qualifie « d’acte fondateur« . « Nous sommes le mouvement de la primaire !« , a-t-il martelé, expliquant qu’il verrait d’un bon oeil la mise en place de primaires ouvertes dans toutes les communes pour les municipales et les autres échéances.

 

Objectif municipales

Le Progrès ne s’estime par ailleurs pas comme un mouvement à la marge du parti socialiste, d’après Patrick Lebreton, car « sur 17 élus socialistes au Conseil Régional et au Conseil Général on en compte 10 de notre mouvement. Sur six députés, nous sommes quatre. On est déjà une force !« , a-t-il souligné. Une force qui va se mettre en ordre de marche dès les municipales, puis aux élections cantonnales et régionales, en 2015.

Patrick Lebreton n’en fait d’ailleurs pas mystère : « On va en politique pour gagner, c’est ça le Progrès. Oui, faire de la politique, c’est aller aux élections« , a-t-il répété trois fois. Avant de lancer le message suivant. « Sur les 24 communes, seules cinq sont socialistes. Il y a donc 19 communes où nous pouvons aller ! ».

Patrick Lebreton a estimé que le Progrès « est déjà en ordre de marche derrière Jean-Jacques Vlody » au Tampon, et se prépare à Saint-Pierre, Sainte-Rose, ou Trois-Bassins. Et à Saint-Joseph et Saint-Benoît, « nous ferons flotter le drapeau du Progrès !« , a-t-il scandé. Avant de conclure, en s’adressant aux militants : « Si vous voulez un capitaine, je suis votre capitaine« . Un capitaine qui ne manque pas d’ambition pour son nouveau parti…

 

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