L’accusé remplit en effet les conditions pour pouvoir bénéficier de l’aide juridictionnelle. La première est d’être de nationalité française, citoyen d’un Etat membre de l’UE ou étranger en situation régulière. C’est le cas pour Salah Abdeslam, qui possède la nationalité française. Seconde condition : percevoir moins de 1500 euros par mois pour une couverture partielle, et moins de 1000 euros pour une couverture totale. Là aussi, le terroriste remplit cet impératif.
« Nous sommes dans une démocratie et Salah Abdeslam est un homme, il a besoin de dire les choses », a déclaré à ce propos Franck Berton dans le journal de France 2. « La justice se rend quand on comprend les choses, sinon il n’y a pas de sens aux procès, pas d’utilité pour les victimes », a-t-il poursuivi.
A noter que bien qu’il s’agisse d’un ténor du barreau, l’Etat ne paiera pas plus que la somme calculée sur la base du taux forfaitaire prévu dans le cadre de l’aide juridictionnelle.