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Attaque de requin: « L’exigence de responsabilité collective et individuelle »

Suite à l’attaque de requin survenue hier samedi 27 Août, mes premières pensées vont naturellement à la jeune victime, à sa famille. Je lui adresse tous mes vœux de rétablissement.   Cette nouvelle attaque nous replonge dans ce que j’ai dénommé “le drame requin” il y a maintenant 1 an, à la mort du jeune Elio. Elle […]

Ecrit par – le lundi 29 août 2016 à 09H26
Suite à l’attaque de requin survenue hier samedi 27 Août, mes premières pensées vont naturellement à la jeune victime, à sa famille. Je lui adresse tous mes vœux de rétablissement.
 
Cette nouvelle attaque nous replonge dans ce que j’ai dénommé “le drame requin” il y a maintenant 1 an, à la mort du jeune Elio. Elle nous rappelle combien la vigilance et la prudence doivent continuer à prévaloir et à animer chaque acteur qu’il soit politique ou usager de la mer.
 
Ce matin, je me suis rendu aux côtés de Frédéric CARRE, Sous-Préfet de Saint-Paul sur les différents spots d’activité nautique de la côte Ouest. Nous avons fait un point d’étape sur les différents sites à sécuriser. Le spot de Saint-Leu a été la dernière étape de notre visite de terrain.

Une visite qui a permis à tous de se rendre compte de l’ampleur de la tâche pour notre Commune. A titre de comparaison, la sécurisation du spot de la gauche de Saint-Leu nécessite 4 fois plus de moyens que celui de Roches Noires. 

 
A ce jour, les moyens mis en œuvre pour combattre le risque requin sont tout de même importants. Je tiens à ce propos, à souligner la réactivité de la sous-préfecture de Saint-Paul qui a déclenché très rapidement son processus d’intervention. En première ligne de cette attaque, retenons aussi que les MNS ont usé de tous les moyens de prévention et d’alerte pour empêcher le drame. Toute la chaîne de secours s’est mobilisée avec un grand professionnalisme pour sauver la victime. Je tiens ici à leur rendre un hommage appuyé. 
 
Depuis le temps des premières attaques en 2011, nous avons fait du chemin certes. Néanmoins, nous ne pouvons oublier qu’il s’agit d’une part de dispositifs en expérimentation et qu’ils ne suffisent pas pour le moment à garantir de façon permanente le risque zéro. Risque zéro qui n’existe pas à mon sens. 
 
Le drame survenu hier samedi sur la plage de Boucan Canot, équipée d’un dispositif de filet anti-requin nous rappelle de façon tragique tout le travail de sensibilisation, d’investissements et d’innovation qu’il nous reste à réaliser. Il nous alerte également sur l’exigence de responsabilité collective et individuelle.
 
A ce sujet, j’ai de longue date, suggéré le prélèvement ciblé en vain. Je constate aujourd’hui que plusieurs personnes dont des dirigeants me rejoignent et j’ose espérer que c’est une piste qui sera enfin réellement exploitée. Il en va de même au sujet de la redéfinition du périmètre de la réserve marine qui actuellement se juxtapose avec les zones de loisirs. Les spots propices à la pratique d’activités nautiques, ne peuvent en même temps être des zones fortement poissonneuses qui attirent les prédateurs. 
 
De toute évidence, sur cette crise inédite que traverse le département depuis plusieurs années, les réponses toutes faites n’existent pas. La situation fait appel à la participation de tous pour envisager des solutions viables et durables. Aucune piste ne peut être écartée.
 
Thierry ROBERT

 

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