Quel est le point commun entre le secteur de la téléphonie et le procès aux Assises de Verbard? A priori aucun… Pourtant, les opérateurs de téléphonie mobile et leurs revendeurs ont été, en quelque sorte, pointés du doigt ce matin.
Alors que les moindres faits et gestes des complices des détenus sont évalués, étudiés, analysés, un témoin explique comment il a pu se procurer des lignes téléphoniques afin de se mettre en relation, tant avec les détenus qu’avec les autres complices.
On apprend ainsi pendant le procès que, contrairement à la loi obligeant les opérateurs (ou leurs revendeurs) à demander une pièce d’identité, même pour les téléphones sans abonnement, les prévenus ont pu acheter différentes lignes grace à des commerciaux « peu scrupuleux qui, pour vendre, créent de fausses identités », a affirmé le capitaine chargé de l’enquête.