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Assises : 15 ans de réclusion pour les deux voyants

Les deux voyants, Cédric Mavande et Denis Quentin, ont été condamnés à 15 ans de réclusions criminelles pour escroquerie, viols sur mineure et sur une jeune femme sous la contrainte psychique.

Ecrit par Julien Delarue – le samedi 02 octobre 2010 à 07H52


Hier à la cour d’assises de Saint-Denis, les deux voyants ont été condamnés à 15 ans de réclusions, une condamnation plus lourde que les réquisitions, pour avoir utilisé la méchanceté des esprits pour obtenir les faveurs sexuelles d’une jeune femme et d’une mineure.

Lors de l’audition des jeunes femmes, âgées aujourd’hui de 18 et 26 ans, jeudi dernier, elles sont revenues longuement sur leur calvaire entre 2007 et 2008. Elles étaient venues consulter les deux marabouts. Ces derniers leur ont prédit un avenir noir, l’une allait mourir et l’autre allait perdre son petit-ami, n’ayant pas la somme nécessaire pour payer les consultations, elles ont du obéir aux demandes sexuelles des voyants.

De son côté les voyants ont expliqué leur véritable capacités divinatoires, qu’ils utilisaient gracieusement pour les amis et la famille. Les avocats de la partie civile ont mis en avant le fait que les victimes étaient sous l’emprise des voyants et que les prédictions faîtes ont influencé, notamment, le mental d’une jeune fille de 15 ans à l’époque des faits.

Les avocats des deux voyants, Me Rakotonirina et Me Saubert, ont tenté de mettre en avant des éléments troublants, soulignant le fait que « i[la plus jeune des victimes était revenue le lendemain alors que les deux hommes lui faisait peur et pourquoi, les deux jeunes femmes ont négocié pour payer moins cher, mais ne discutaient pas les relations sexuelles ?]i ».

L’avocat de Denis Quentin, Me Saubert, a demandé aux jurés de ne pas se fier à leur simple ressenti mais de penser à la justice, se basant sur le côté biaisé de l’audience, « i[devant les pleurs des victimes, on a perdu]i ».

Les jurés en ont décidé autrement, condamnant les deux voyants à quinze ans de prison pour escroquerie et viols. Arrivés libre lors du début du procès, ils ont été conduits directement à la prison de Domenjod.

 

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