15 ans de prison. C’est la sentence de Léonie Fortuna pour avoir poignardé son mari, Fabrice Grondin, à six reprises le 2 décembre 2012 dans leur domicile au Chaudron.
A seulement 22 ans, la jeune femme passera 15 ans derrière les barreaux pour des faits de meurtre aggravé; une condamnation moins sévère que celle requise par le procureur, à savoir 25 ans de réclusion criminelle, notamment à cause du comportement de l’accusée.
Léonie Fortuna, âgée de 19 ans à l’époque et enceinte de six mois, a en effet tué son mari mais elle a également tenté de se faire passer pour la victime d’un cambriolage le jour des faits. Pendant deux ans, elle a aussi souvent changé ses versions des circonstances.
Elle l’aurait tué car il l’utilisait comme « objet sexuel ». Un argument qui n’a pu être confirmé par les analyses scientifiques. Elle l’a aussi décrit comme un homme possessif et jaloux qui ne la laissait pas sortir.
Les jurés ont finalement été plus cléments que le procureur.