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Assises : 10 ans de prison pour le violeur

Hier, M’madi Maoulida a été condamné par la cour d’assises de Saint-Denis à 10 ans de prison pour viol sur sa belle-soeur âgée de 14 ans au moment des faits entre 2000 et 2001. Déjà condamné une première fois en 2006 par défaut dans la même affaire, l’accusé sera appréhendé en fin d’année dernière par […]

Ecrit par Julien Delarue – le vendredi 20 mai 2011 à 07H44

Hier, M’madi Maoulida a été condamné par la cour d’assises de Saint-Denis à 10 ans de prison pour viol sur sa belle-soeur âgée de 14 ans au moment des faits entre 2000 et 2001. Déjà condamné une première fois en 2006 par défaut dans la même affaire, l’accusé sera appréhendé en fin d’année dernière par les forces de l’ordre dans la région de Marseille.

Défendu par Me Larifou, il comparaissait donc devant la cour d’assises pour des faits de viol sur sa belle-soeur, mineure au moment des faits, originaire de Mayotte et qui était venue chez sa soeur à la Réunion, entre novembre 2000 et juin 2001.

« Ce sont les services sociaux de Mayotte« , précise le Jir, qui ont déclenché une enquête après que cette dernière soit venue subir un IVG. Ce viol était connu de la famille puisque M’madi Maoulida avait versé 20.000 francs, à l’époque, en compensation des dommages causés. La victime, aujourd’hui âgée de 25 ans, explique devant la cour que sa vie a été « détruite » par cette affaire. Mère de trois enfants, elle dit avoir « honte » de ce qui s’est passé. Dans son village de Mayotte, où elle vit actuellement, elle est toujours « montrée du doigt« , souligne son avocat Me Akhoun.

Pour l’avocat général, François Basset, l’accusé a pris la fuite après s’être arrangé avec la famille et souligne qu’il y a bien eu deux viols et non un comme le clame l’accusé, en s’appuyant sur le témoignage d’un autre enfant. Il requiert une peine égale à la première soit dix ans de réclusion criminelle.

L’avocat de M’madi Maoulida, Me Larifou, tentera de défendre son client en expliquant qu’en payant la famille de la victime en dédommagement de ce qu’il avait fait, il reconnaissait donc sa culpabilité. Pour lui, M’madi Maoulida, n’est pas « dangereux et peut se réinsérer » dans la société et réclame une peine plus clémente.

Les 12 jurés ont tranché en suivant les réquisitions de l’avocat général et ont condamné M’madi Maoulida à dix de réclusion criminelle pour viol.

 

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