Les députés ont planché tard jusque dans la nuit pour adopter le projet de loi destinée à lutter contre la vie chère, présenté par le gouvernement comme une « régulation intelligente » de l’économie Outre-mer.
En ligne de mire : une baisse drastique des prix en rayons, qui s’affichent dans l’Outre-mer entre 30 à 50% plus chers qu’en métropole. Un texte législatif qui a fait l’unanimité au sein des parlementaires.
« Nous réarmons l’Etat pour lui permettre de mieux agir« , a assené à plusieurs reprises, en début de semaine, le ministre de l’Outre-mer, Victorin Lurel.
Le texte va notamment mettre en place un bouclier qualité-prix, qui devra à terme réguler les marchés de gros. Parmi les nouveaux dispositifs de régulation, « l’injonction structurelle » visera à octroyer à l’Autorité de la concurrence un nouveau pouvoir réglementaire.
Chariot-type, négociation annuelle obligatoire
Le chariot-type, composé de 100 à 200 prix, sera soumis à une négociation annuelle obligatoire et si les discussions entre tous les acteurs s’enlisent, le préfet se positionnera au-dessus de la mêlée. Et le représentant de l’Etat rendra son seul verdict, en fixant lui-même le prix du chariot.
La députée socialiste et rapporteur PS du projet de loi, Ericka Bareigts, parle d’un « texte fondateur pour les outremers« .