Revenir à la rubrique : Faits divers

Artaban: « Je demande pardon d’avoir enlevé la vie de leur enfant »

La matinée d’audience du deuxième et dernier jour de procès de Jean-Charles Artaban a été marquée par la prise de parole de l’accusé.   En dehors des sempiternels « je ne sais pas, je ne me souviens plus, peut-être » auxquels il avait habitué à la salle, Jean-Charles a cette fois-ci pris la parole. Il répond à […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 29 avril 2016 à 13H39

La matinée d’audience du deuxième et dernier jour de procès de Jean-Charles Artaban a été marquée par la prise de parole de l’accusé.
 
En dehors des sempiternels « je ne sais pas, je ne me souviens plus, peut-être » auxquels il avait habitué à la salle, Jean-Charles a cette fois-ci pris la parole. Il répond à l’un de ses avocats :
 
« – Avez-vous des choses à dire ? C’est le moment.

– Je regrette ce que j’ai fait.
– Reconnaissez-vous ces actes ? Quel est votre sentiment ?
– Je demande pardon au papa et à la maman de Mathéo pour avoir enlevé la vie de leur enfant. « 

 
Le silence dans la salle n’est entrecoupé que par les sanglots de la mère de Mathéo.
 
« Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête. Désolé de ne pas pouvoir en dire plus »
 
L’accusé n’en dira effectivement pas plus et dès que les détails sordides de décapitation et d’éviscération sont évoqués, il se replie derrière son amnésie.

 

Les audiences de la matinée ont pourtant permis d’établir une image assez claire de la personnalité d’Artaban. L’homme est retiré de la société, associable, avec une personnalité psychopathe. Par ce terme, l’expert entend un trouble de la personnalité caractérisé par une froideur et une absence de remords. Il est décrit comme « impulsif, intolérant à la frustration ».
 
Les analyses psychiatriques et neurologiques n’établissent aucune pathologie susceptible de faire perdre son discernement à Artaban. Il est donc entièrement accessible à une sanction pénale. L’expert n’exclut d’ailleurs pas une « stratégie défensive à se faire passer pour fou ».
 

 

Loin de toute substance toxique et sevré d’alcool depuis sa détention, les psychologues ont même observé « une amélioration notable du comportement » d’Artaban. La cour a donc rejeté une nouvelle fois la demande de la défense concernant une analyse psychiatrique supplémentaire.

 

Artaban:

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons de fraude électorale à l’Etang-Salé : Deux proches de l’ancien maire à la barre

Un nouveau volet des soupçons de fraude électorale durant les municipales de 2020 se joue ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Johnny Cadet et Jean-Marie Calpétard, deux chefs d’entreprise de l’Étang-Salé, doivent s’expliquer sur des faits de “sollicitation ou agrément de don ou promesse pour influencer un vote”. Les réquisitions sont tombées ce vendredi matin.

Saint-Pierre : Le faux forcené admis en soins psychiatrique à l’issue de sa garde à vue

Après un premier passage aux urgences psychiatriques après son interpellation, le père de famille de 52 ans qui menaçait de se suicider ce samedi matin est sorti de garde à vue. Il a été admis en soins psychiatriques suite à son geste. En pleine séparation avec sa compagne, il avait menacé de mettre fin à ses jours, et ne retenait pas sa famille en otage comme certains l’avaient affirmé.