Pour le gouvernement, cette mesure est un moyen de lutter contre le « micro-absentéisme », lequel « désorganise les services, alourdit la charge de travail des collègues en poste et coûte environ 170 millions d’euros par an ».
Pour rappel, ce jour de carence avait été mis en place en 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avant d’être supprimé par François Hollande deux ans plus tard.
À noter que selon une étude de l’Insee, le jour de carence réduit effectivement « fortement » les absences de deux jours, mais augmente celles de longue durée pour les fonctionnaires. Si dans le privé (où trois jours de carence sont imposés) l’employeur compense généralement la perte de revenu, ce n’est pas le cas dans la fonction publique.