Aux environs de 16 heures, le campement des ex-Arast est devenu bien petit pour la foule venue se regrouper. Des hommes politiques, des religieux, des syndicalistes, des représentants des droits de l’Homme… Une quarantaine de personnes s’est déplacée cet après-midi pour marquer un chaleureux soutien aux ex-Arast en lutte depuis de nombreuses semaines.
« Nous représentons la société civile. Nous intervenons pour faciliter une sortie de crise en toute liberté et sans parti pris« , indique Paul Hoarau face à la presse, entouré d’autres sympathisants. Une pétition électronique devrait être lancée prochainement mais pour ces citoyens, pas question pour l’instant de mener d’autres actions…
La position des ex-Arast n’est toutefois pas la même. Alors que cinq personnes poursuivent leur grève de la faim (Jules Bénard a arrêté hier soir pour des raisons de santé, Paul Junot et Carmen Allié en sont à 27 jours), les anciens salariés ont unanimement décidé de poser un « ultimatum » à la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar.
Si aucun document n’a été signé par toutes les parties concernées lors d’un rendez-vous, avant demain à midi précise, les ex-Arast mettront en place des actions visant à « paralyser la ville » de Saint-Denis.