A peine quelques minutes après la conférence de presse donnée par le vice-président du Conseil général, Ibrahim Dindar, la presse se retrouvait devant les ex-Arast, de l’autre côté de la grille, pour entendre leurs arguments.
A ce stade des négociations, les représentants du Conseil général se disent déçus, selon les termes du vice-président, car même après avoir apporté la réponse aux revendications des manifestants, le conflit perdure.
Un communiqué de presse ne suffisant pas, les anciens salariés veulent que les accords du 13 janvier soit actés et signés en présence des AGS, d’un médiateur, de la délégation Arast et du Conseil général.
Par ailleurs, pour Paul Junot, la question des créances salariales, évoquée au préalable par Ibrahim Dindar comme une question hors sujet, ne serait pas une nouvelle revendication et ne concerne pas non plus les seuls salariés protégés.
« Pour une partie des ex-salariés, une démarche vers une intégration par la continuité du contrat de travail a été entamée. La procédure est en cours. Le salaire en jeu concernerait la période entre la date de liquidation et la date du jugement », explique le syndicaliste.
Du coup, la délégation Arast souhaite que le Conseil général « ne ferme pas la porte à ces cas ».