Quatre mois après la liquidation judiciaire de l’Arast, le conseil des prud’hommes a examiné ce matin la demande d’intégration de 280 ex-salariés de l’Arast au Conseil général. « Il faut souligner que beaucoup d’ex-salariés ont subi des pressions de la part des entreprises qui leur ont signifié que leur participation à ce recours aboutirait à une perte de leur emploi », explique Paul Junot, représentant syndical.
Ce matin, les quatre avocats des ex-salariés de l’Arast ont appuyé leurs plaidoiries sur le fait que le Département aurait obligation de reprendre les activités de l’Arast qui sont des missions obligatoires de l’institution selon la loi.
Mais l’avocat du Conseil général, Me Jacques Belot, a persisté avec l’idée que ce conseil des prud’hommes n’est pas compétent pour juger cette affaire. Il a ajouté que les seuls responsables demeurent les dirigeants de l’Arast qui « n’ont de compétences égales à leurs ambitions ». Me Belot a rappelé que malgré le fait que le Département n’est pas obligé de reprendre les activités de l’Arast, il travaille depuis le début du conflit avec d’autres associations afin que les bénéficiaires ne soient pas pénalisés.
La décision a été mise en délibérée au 11 mai.