Une conférence de presse était organisée ce matin à la Villa du Département, en l’absence de Nassimah Dindar, la présidente, qui est en métropole « pour remettre un courrier à l’Elysée concernant l’Arast« , a annoncé Ibrahim Dindar, vice-président.
C’est donc ce dernier qui, depuis 10h30, anime une conférence de presse visant à faire un rappel des faits et revenir sur l’histoire de l’Arast, de sa naissance à sa liquidation. Celui-ci tient à rétablir la vérité et mettre « les points sur les i ». A l’heure où nous écrivons (12h), le vice-président du Conseil général poursuit son explication: « J’entends dire que si on en est là, c’est que le Conseil général l’a voulu et l’aurait même organisé! C’est inadmissible ».
Ibrahim Dindar tient à mettre les ex-dirigeants de l’Arast devant leurs responsabilités. Selon lui, depuis 2004, ils ne font que demander de nouvelles subventions en raison des problèmes de trésorerie, « que nous avons accordées à chaque fois ». Il considère donc injuste d’accuser aujourd’hui le Conseil général alors qu’il n’est pas responsable de la mauvaise gestion de l’association. D’autant que, toujours selon Ibrahim Dindar, le Département n’a pas cessé d’alerter sur la mauvaise situation de l’Arast.
« En 2009, à quelques mois d’élections, qui est assez fou pour dire que cete situation était volontaire. Nous tous en avons gros sur la patate d’être chahutés par un dossier où nous ne sommes ni responsables, ni coupables« , a-t-il avancé.
Au passage, le vice-président a tenu à réfuter l’idée qu’avancent les ex-salariés selon laquelle des milliers de bénéficiaires sont oubliés : « Il n’y a pas de situations aussi dramatiques que ce qu’on a laissé entendre. Dès la liquidation nous avons mobilisé le 115 et nos services sociaux. Des opérateurs ont repris le travail rapidement pour l’aide à domicile ». A ses côtés, les responsables de Proxim Services et Korbey d’or ont confirmé que des interventions d’urgence ont été mises en place très vite.