Le Christ, du moins son visage, est-il réellement apparu sur un panneau de bois, à des Saint-Louisiens, hier lundi de Pâques ? Ceux qui étaient sur place, n’en doutent pas si l’on se réfère aux multiples réactions lues, vues et entendues ça et là, surtout à travers la presse.
Mais si lors d’un phénomène similaire à Cambuston, l’Eglise de La Réunion, a d’abord choisi de constater les faits avant d’enlever le coussin sur lequel apparaissait des traits, rappelant ceux du Christ, depuis les événements de Bras-Panon et Trois-Bassins, la réaction des prêtres de la paroisse concernée, et de Monseigneur Gilbert Aubry, est plus prompte.
Le chef de l’Eglise locale a souhaité, dans un communiqué, stoppé toute effervescence inutile, et éviter la propagation d’une ferveur issue d’un fait qui n’est peut être pas avéré.
“A l’Eglise des Makes, si des personnes ont pu voir ou ont cru voir l’apparition d’un visage sur un panneau de bois, c’est momentané, dû à leur intériorité et à leur état psychologique“.
“Nous avons à respecter ces personnes. La prière faite avec une bonne intention va toujours au cœur de Dieu et nous revient en bénédiction“.
“Cependant, il n’y a aucune image objective qui permette à l’Eglise de prendre cela en considération. Il n’y a pas d’apparition. Le grand signe que nous avons à retenir, c’est le Christ lui-même mort et ressuscité qui se donne à nous dans sa Parole, dans l’Eucharistie et dans notre vie“.
“Il n’y a pas d’apparition”, a dit Mgr Aubry. Le chef religieux a mis la forme, mais sa position est sans équivoque.