Dans la nature, on constate depuis quelques années une nette diminution des essaims sauvages. Autant dire que sans apiculteurs, il risque de ne plus y avoir d’abeilles à La Réunion. Un constat fort dommageable pour ces derniers, qui rappellent que l’abeille est aussi appelée « sentinelle de l’environnement », car son comportement et son état sanitaire reflètent l’état de notre environnement.
Benoît Giraudet président du SAR ( Syndicat Apicole de la réunion ) connait bien le problème des apiculteurs et c’est sans doute pour cette raison qu’il développe des produits dérivés du miel et des abeilles d’une manière générale… Avec Daniel Vabois, autre sentinelle de la biodiversté Réunionnaise, il nous font une démonstration d’apipuncture.
Un puissant anti-douleur ?
Cette pratique, peu connue et pas reconnue officiellement, remonte à l’Antiquité, est pratiquée depuis des siècles en Asie et fut vantée par Hippocrate, Alexandre le Grand ou Charlemagne. Elle consiste à utiliser le venin d’abeille par piqûres ou micro-piqûres sur les points d’acupuncture dans un but curatif ou préventif. L’aiguillon de l’abeille doit rester dans la peau afin que les glandes libèrent leurs agents durant encore deux à cinq minutes.
Selon des spécialistes, le venin stimule le système immunitaire et endocrinien et des analyses auraient même permis d’identifier des agents anti-inflammatoires jusqu’à cent fois plus puissants que la cortisone, sans les effets secondaire d’un tel traitement. La méllitine, très présente dans le venin, bloquerait le transfert de l’influx nerveux et agirait comme anti-douleur. Action qui serait efficace pour de nombreuses pathologies comme l’arthrite, les sciatiques, le rhumatisme ou la sclérose en plaques.
Sur la vidéo, une démonstration de piqûre d’abeille identique à celle d’une séance d’apipuncture.
NB : Les propos tenus dans la vidéo n’engagent que les protagonistes et nous vous encourageons vivement, si vous êtes atteints d’une des pathologies citées, de suivre un traitement classique et prescrit par un médecin reconnu.