Yves Jégo a indiqué qu’il appartenait désormais aux partenaires sociaux de la Guadeloupe de prendre leurs responsabilités. Fragilisé par l’absence de solutions sur la 133ème revendication du collectif LKP (augmentation de 200 euros sur les bas salaires), Yves Jégo laisse la Guadeloupe à ses négociations avant de regagner Paris demain où il doit participer au Conseil des ministres.
En réponse aux propos du ministre, le leader de LKP, Elie Domota a appelé au durcissement de la grève générale qui sévit en Guadeloupe depuis 23 jours. Selon l’Agence France Presse, l’ensemble des syndicats et associations de Lyannaj kont pwofitasyon et les différents syndicats de l’énergie et de l’eau ont annoncé une aggravation du conflit dans les jours à venir. Des coupures sur le réseau électrique et dans la distribution d’eau menacent désormais la Basse-Terre même si les négociations ont repris avec les deux médiateurs dépêchés sur place.
En Martinique, une diminution de 20% des produits de première nécessité a été obtenue. Dorénavant, c’est l’augmentation de 300 € sur tous les salaires qui prime dans les négociations.
A moins d’une journée de son retour, Yves Jégo a aussi indiqué que le mouvement du « Collectif du 5 février » était bien moins organisé qu’en Guadeloupe, créant ainsi la polémique. Par ailleurs, Yves Jégo a décidé de renforcer la présence des force de l’ordre avec l’arrivée de deux escadrons de gendarmes mobiles dans l’île.
Yves Jégo avait prévu d’installer ses quartiers en Guadeloupe il y a deux semaines… Vendredi, il sera de retour à Paris, pour la deuxième fois en une semaine, afin de communiquer lors du Conseil des ministres… Il a aussi souligné qu’il serait de retour en Outre-mer dès que possible pour « apporter des réponses » au conflit social général.