Le recours en annulation de l’élection de la liste de Maurice Gironcel aux dernières municipales en mars a été examiné ce mardi par le tribunal administratif. Daniel Alamélou, chef de file de l’opposition de Sainte-Suzanne, est « confiant » malgré le fait que le rapporteur public n’ait pas demandé d’annulation.
« Son avis est mitigé car il reconnaît qu’il y a des anomalies mais il est difficile pour lui d’être favorable à une annulation à cause du nombre de voies qui séparent les deux candidats ».
Daniel Alamélou accuse le maire de la commune de tentative de corruption, d’avoir menacé des employés communaux, distribué des primes exceptionnelles en fin d’année à la veille des élections et fait disparaître des enveloppes de votes. « Nous avons les éléments qui étayent ces points dans le dossier, explique-t-il, et il s’agit de choses qui ont déjà été sanctionnées auparavant ». Il ne parle pas « d’optimisme forcé » mais dit attendre sereinement la décision du magistrat dans une dizaine de jours.
Le conseiller général sous entend également qu’en cas d’annulation, le maire pourrait être sévèrement sanctionné. Dans le cas où une annulation ne serait pas prononcé, il prendra « une décision par la suite, en temps voulu ».