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Annulation d’une spéciale du Tour-Auto : « Du grand n’importe quoi »

Mauvaise nouvelle pour les pilotes et les afficionados du Tour Auto. Alors qu'elle faisait son grand retour, la 10ème spéciale mythique de "La Montagne" a été annulée sur décision de la Préfecture. Une décision que dénonce vivement Pascal Ramassamy, le patron de l'ASA Réunion.

Ecrit par Ludovic Robert – le mercredi 21 juillet 2010 à 14H22

Considérée comme une des associations les plus fiables de France en terme d’organisation des rallyes, l’ASA Réunion s’est vue retirer la 10ème spéciale au programme du 41ème Tour Auto, celle de la « Montagne ». A l’origine de cette décision pour le moins surprenante et qui risque fort de minimiser le retour de la compétition dans le chef-lieu, des précautions en matière de sécurité et de moyens mobilisés.

Selon le président de l’ASA Réunion, Pascal Ramassamy, « la Préfecture de la Réunion estime que l’ASAR est incapable d’assurer la sécurité sur la spéciale de la Montagne« . « Il faut quand même rappeler que cela fait 40 ans que nous organisons cette spéciale et que nous n’avons jamais eu d’accident. (…) Je pense que nous sommes victimes d’une gueguerre entre services« , poursuit avec incompréhension le chef d’orchestre du Tour Auto.

« Des propos insultants…« 

Observée depuis ses débuts par un membre de la Fédération française des sports automobiles (FFSA), l’ASA Réunion ne décolère pas et évoque un non-respect des Dionysiens et passionnés de sports automobiles : « Pour nous, c’est un des pilliers du tour auto. C’est une spéciale mythique qui symbolise la participation de la ville de Saint-Denis au Tour Auto. (…). Aujourd’hui nous enlever ça, c’est faire insulte aux gens. On nous a même parlé de spéciale scabreuse et de commerces où il fallait faire attention aux alcooliques risquant de provoquer des accidents. Ce sont des propos insultants« .

Si la spéciale des Trois-Bancs restera au programme d’un week-end qui s’annonce capital pour les pilotes réunionnais, c’est visiblement dans la mise à disposition de moyens qu’un problème se pose. Pourtant, la stricte application des données présentées dans un cahier des charges relatif à la sécurisation des spéciales ne manquent pas. « Chacun se renvoie la responsabilité« , dénonce Pascal Ramassamy qui a appris la décision avec beaucoup de surprise hier soir. Une décision qui n’entamera néanmoins pas la motivation des équipages à quelques 48 heures de la première spéciale de « Notre-Dame de la Paix » au Tampon.

 

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