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Anlia : “Critère pour obtenir un logement, il y a d’abord la différence de la peau”

Anlia, Réunionnaise d’origine mahoraise, a fait le déplacement jusqu’à la pension les Pluies d’or, de l’association Papa momon lé la, pour réconforter la jeune femme qui a perdu son enfant dans l’incendie de son habitat insalubre. La maison d’Anlia a aussi été la proie des flammes.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le lundi 09 février 2009 à 17H12

Anlia a le visage d’une adolescente. Elle a aussi cette spontanéité et cette innocence de la jeune fille projetée dans le monde des adultes par la tradition, la maternité et la naissance de trois enfants.
C’est avec cette même spontanéité, et cette même innocence qu’elle a répondu à nos questions. “Pensez-vous que les autres communautés de la société réunionnaise aient une image erronée des Mahorais vivant à La Réunion ?”
Voici l’intégralité de sa réplique : “Quelque part, elle est fausse parce que dès le début on est distingué vu la couleur, vu la façon dont nous, on est habillé, la façon qu’on se comporte ou qu’on est distingué. Il y a toujours quelque chose qui cloche…”
“On essaye même pas d’aller plus loin, de comprendre, de loin on est déjà distingué, on a déjà une marque…”
Au début de la vidéo, Anlia explique les difficultés rencontrées par la communauté mahoraise de La Réunion, pour trouver un logement…

 

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