Aniel Boyer a tenu à convié la presse ce matin à son domicile, et siège de Nasyon Réunioné, à Saint-Louis, pour revenir sur son arrestation spectaculaire le 17 décembre 2014. Le leader du parti indépendantiste est revenu sur cette journée, où « plus d’une centaine de gendarmes« , selon ses dires, sont venus l’interpeller chez lui.
Il lui est reproché d’exercer sans autorisation sur son site de concassage au Ouaki mais aussi d’extraire des roches dans le lit de la rivière Saint-Etienne. Aniel Boyer a exprimé son incompréhension face à sa mise en examen et « sa garde à vue de 48 heures« . Selon lui, il s’agit d’une arrestation disproportionnée : « Plus de 100 gendarmes ont fait irruption à mon domicile! » Le leader de Nasyon Réunioné ajoute que l’interpellation aurait pu prendre une tournure dramatique s’il « détenait un sabre de jardinage« , sachant que sa « propriété est loin de tout« .
Une partie de ses biens a également été saisie sur ordre du juge d’instruction, parmi lesquels des engins de chantiers et affaires personnelles. Si Aniel Boyer estime que la justice « s’acharne contre lui« . Rappelons qu’il a déjà été condamné pour des faits similaires en 2010.