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Amiante: Le délibéré du Conseil de Prud’hommes reporté

Pas de délibéré pour Yves Hoareau aujourd’hui. Cet ex-employé de la centrale EDF du Port Ouest accuse la compagnie de l’avoir exposé à l’amiante. Les Prud’hommes de Saint-Denis devaient se prononcer ce jeudi mais le délibéré a été reporté au 26 mars. Il attaque son ancien employeur pour « préjudice d’anxiété » car il craint de développer […]

Ecrit par SH – le jeudi 27 novembre 2014 à 16H44

Pas de délibéré pour Yves Hoareau aujourd’hui. Cet ex-employé de la centrale EDF du Port Ouest accuse la compagnie de l’avoir exposé à l’amiante. Les Prud’hommes de Saint-Denis devaient se prononcer ce jeudi mais le délibéré a été reporté au 26 mars.

Il attaque son ancien employeur pour « préjudice d’anxiété » car il craint de développer une maladie liée à l’inhalation de particules d’amiante. Déjà devant les Prud’hommes le 28 août dernier, le délibéré était pourtant attendu aujourd’hui…

« Ce sont peut-être des dossiers trop lourds ou trop techniques pour ceux qui ne sont pas spécialisés dans ce domaine et il leur faut plus de temps, affirme Christian Julien, membre du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à EDF.

Mais il ajoute également: « C’est peut-être une question de jurisprudence aussi. Beaucoup de plaintes ont été déposées en métropole et les salariés demandent entre 5.000 et 15.000 euros d’indemnités. Or Yves Hoareau demande beaucoup plus que ça. Le fait d’attendre permettra peut-être à EDF de diminuer la indemnités. » Il rappelle que l’avocat venu plaider pour EDF en août était bien l’avocat « national », Me Philippe Toison.

Des indemnités qui seraient justifiées selon Christian Julien qui explique les effets psychologiques que peuvent avoir l’exposition à l’amiante. « On ne dort pas la nuit car on se demande quelle maladie ont pourra bien développer. On ressent une réelle anxiété. Les fibres d’amiante sont invisibles et peuvent se loger dans vos poumons ou même sur vos vêtements et contaminer les autres », explique-t-il. De l’anxiété et de la colère aussi: « En 1998, on nous avait dit qu’il n’y avait plus d’amiante dans la centrale, or c’était faux ».

Yves Hoareau réclame également une attestation d’exposition à des substances CMR (Cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques), mais devra attendre mars prochain.

 

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