Il a fallu attendre l’Affaire n°18 du conseil municipal pour en savoir plus sur la réalisation d’une unité centrale de production de repas à Saint-Pierre. Résultat d’une convention de partenariat entre la municipalité et le Centre hospitalier Sud (CHS), le projet d’une nouvelle unité de production de repas, la troisième, est désormais sur les rails.
La Cuisine centrale commune devrait donc voir le jour à Terre-Sainte avec une participation à hauteur de 50% pour les deux collectivités bénéficiaires, le CHS et la commune. C’est une étude réalisée actuellement qui démontrerait la nécessité d’implanter une troisième unité de production.
Malgré son accord au projet, la membre de l’opposition Véronique Denes a rappelé qu’il devenait nécessaire de s’intégrer dans le Grenelle de l’environnement en confectionnant des repas « bios » et en travaillant davantage avec les agriculteurs Bio et péi : « Que fait-on de la place que doit occuper le bio dans les repas ? Le Grenelle nous demande 11% de produits issus de l’agriculture biologique dans les assiettes de nos enfants d’ici 2010 et 20% en 2012 alors que nous ne sommes même pas à 1% actuellement. »
En réponse, la majorité a tenu a rappeler qu’il n’existe pas assez de volume produit localement pour pouvoir faire évoluer le maigre pourcentage de produits issus de l’agriculture biologique dans les assiettes des cantines locales.
Antenne satellite et votes de subventions aux associations
Le conseil municipal s’est aussi intéressé aux associations locales par le biais de votes et approbations de subvention. On peut citer les associations « Muzik Export association » ou « Jazz avec zot ». Présidée par Tony Manglou, « Jazz avec zot » souhaite organiser un festival de jazz à la fin du mois de novembre prochain avec la participation d’une trentaine de groupes locaux et internationaux. Ils recevront donc une subvention de 30.000 euros.
Autre projet d’importance, l’implantation d’une antenne satellite à l’Institut universitaire technologique de Saint-Pierre. La commune et la région souhaitant développer un pôle d’excellence en télédétection via une station de réception directe et de traitement des images produites par les satellites d’observation du globe.
Un des objectifs de cette station concernera la réalisation d’une cartographie dynamique de l’occupation des sols, de la, surveillance épidémiologique ou encore la gestion des risques. D’une valeur initiale de 9.000.000 d’euros, financé par l’Europe, la Région et l’Institut de la recherche et du développement, le projet a été approuvé à l’unanimité.