Il ne fait pas bon soutenir la candidate Huguette Bello quand on est à la mairie de la Possession. « Les neuf signataires qui soutiennent Huguette Bello pour les prochaines législatives subissent des pressions de la part du maire de la Possession, Roland Robert », dénonce Sylviane Rivière, 1ère adjointe et conseillère municipale déléguée à la proximité, à la politique d’insertion, à la qualité du service public et à l’habitat. Elle s’est vue remettre, pendant la conférence de presse, la suppression de ses délégations par arrêté, remis par un policier municipal. « Il me demande également de ne plus faire parti du comité de coordination du TCO », précise Sylviane Rivière.
Selon Sylviane Rivière, des employés ont été convoqués dans le bureau du maire afin de leur demander « de faire pression sur un membre de notre groupe pour qu’il démissionne de son siège d’élu. Il s’agit de Georges Kondoki ».
Le personnel communal ayant un lien familial avec les signataires semble être également dans le colimateur du maire. « Eric Gerbith, l’époux de Mireille Gerbith qui est membre de notre groupe, a reçu une lettre signée du maire, pour lui enlever ses astreintes, qui représentent 445 euros par mois alors que ces astreintes ont été négociées pour retrouver l’équivalent de son ancien salaire (…). Il doit rendre sa voiture de service et son GSM », assure la première adjointe.
Aujourd’hui le groupe demande au maire de ne pas « faire payer aux personnes innocentes notre engagement pour Huguette Bello ». Pour le groupe, il y a une volonté de les « pousser dans l’opposition. On prend acte ».
Elodie Suray, vice-présidente du CCAS, attend que le maire de la Possession lui retire également ses délégations. « Je ne démissionnerai pas », avertit-elle.