Depuis le mois d’octobre dernier, les demandes d’action se multiplient à l’école maternelle du 17ème km. En cause, le comportement inquiétant d’un enfant vis-à-vis de ses camarades. La maitresse demande rapidement la mise en place d’un suivi psychologique pour l’enfant, après différentes plaintes de parents pour violence et insultes. Les parents de l’enfant « agresseur » sont eux même demandeurs.
En novembre 2011, les plaintes de parents concernant l’enfant « agresseur » se multiplient, les plaintes pour agressions sexuelles commencent, certains enfants « victimes » ne viennent plus à l’école car ils ont peur. Le 15 novembre 2011, une première plainte pour agression sexuelle est adressée à la maitresse et à la direction de l’école. Selon les parents d’élèves, la direction aurait alors dû faire un signalement au Rectorat, et au Procureur de la République… Deux autres plaintes de parents suivent pour agressions sexuelles adressées à la maitresse et au directeur.
Le 23 novembre 2011, le service des affaires scolaires à la mairie du Tampon est finalement alerté par un parent qui dépose une plainte écrite dans leur service. Une réunion impromptue intervient à l’école deux jours plus tard, avec le directeur, la maitresse, le psychologue scolaire, les parents de l’enfant « agresseur » et les parents « victimes ». L’enfant agresseur est finalement hospitalisé aux urgences avec l’accord de ses parents. L’enfant est aussitôt conduit à l’hôpital par une ambulance et pris en charge immédiatement et ce jusqu’à aujourd’hui.
Le 26 novembre 2011, cinq parents portent plainte à la gendarmerie de Trois Mares au Tampon contre la direction pour « non assistance à personnes en danger et mise en danger de personne ». Trois jours plus tard, une plainte est déposée auprès du Recteur et de l’Inspecteur d’Académie.
Alors que, début décembre, les parents « victimes » demandent de l’aide à la PEEP, association de parents d’élèves, à la gendarmerie de Trois Mares « on a expliqué aux parents de « victimes » que le Procureur de la République ne préfère pas saisir le tribunal car cette affaire finirait par ‘un sans suite’ et que ce serait un travail d’enquête pour rien, relatent les parents d’élèves », indiquent les parents d’élèves.
Le 8 décembre dernier, la maitresse informe que l’enfant « agresseur » reviendra dans la classe dès la rentrée. La coupe est pleine pour les parents d’élèves qui manifestent ce matin contre l’inaction de la direction face aux plaintes, car « l’enfant ‘agresseur’ a besoin d’être pris en charge par un institut spécialisé » et parce que « nos enfants ont le droit à la sécurité quand ils vont à l’école« .