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Agressions et viol présumé au Chapiteau: L’UFR révoltée

Dans un communiqué de presse, l'UFR (Union des Femmes Réunionnaises) a tenu à exprimer sa colère suite aux agressions et au présumé viol collectif qui ont eu lieu le week-end dernier dans la discothèque du Chapiteau. Voici le communiqué dans son intégralité:

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 mai 2015 à 11H17

Une fois de plus, nous souhaitons dire notre révolte face aux agressions qui ont eu lieu ce week-end dans une boite de nuit dans le sud de l’île. Des hommes qui se ruent sur une jeune femme comme des prédateurs pour lui infliger la pire des violences.

Un viol collectif qui s’ajoute à la longue listes des agressions dans l’espace public depuis le début de l’année à l’encontre des femmes : agressions sexuelles, harcèlement de rue, violences verbales…et qui ne sont pas toutes médiatisées, donc pour la majorité passées sous silence. Les femmes ne sont plus en sécurité nulle part et c’est un état de fait inadmissible que nous ne pouvons
plus accepter.

Les viols concernent chaque année plus de 75 000 femmes en France. C’est a dire une femme toutes les sept minutes. Autour de nous, parmi nos collegues ou amies, 1 femme sur 10 a subi un viol ou une agression sexuelle ou elle le subira pendant sa vie. Seulement 10 % des victimes portent plainte, ce qui fait que la majorité des violeurs exercent leur crime en toute impunité.

Des viols et des agressions qui en disent long sur l’image, la considération et le respect des femmes dans notre société. Une récente enquête du collectif Stop harcèlement de rue indique que 100% des femmes interrogées se disent victimes de harcèlement dans les transports en commun. A La Réunion, 39.000 femmes déclarent faire l’objet d’un harcelement ou d’insultes soit 20 % des réunionnaises majeures.

Le harcèlement de rue, rappelons-le, est une violence faite aux femmes. Ce n’est pas de l’humour, non pas des compliments et encore moins de la drague que de porter atteinte à l’intégrité d’une femme.

Ce drame nous questionne sur la violence de notre société et nous révèle le climat d’insécurité dans lequel nous évoluons, nous les femmes. Aussi, il paraît essentiel de rappeler que lorsqu’une femme dit « non », c’est bien un refus. C’est pour cela que nous sommes indignées par la déclaration du patron de la boite de nuit qui rend responsable la victime argumentant qu’ « elle était chaude ». L’Union des Femmes Réunionnaises condamne autant les agissements infâmes des agresseurs que l’organisation de tels événements indignes.

Le bureau de l’UFR

 

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