Dès son arrivé à La Réunion en mars, Casanova Agamemnon, 64 ans, l’un des plus anciens détenus de France, avait déposé une demande de liberté conditionnelle. Cette demande a été examinée hier au centre pénitentiaire du Port, où il est incarcéré.
Le tribunal de l’application des peines s’y était rendu pour la comparution du détenu. C’est le début d’un processus administratif qui pourrait le libérer après 26 années d’emprisonnement en métropole. Les projets de vie d’Agamemnon ont été étudiés afin de considérer un remise en liberté, avant toute chose, partielle. Il devrait être fixé sur son sort avant la mi-juillet.
C’est après tout lors d’une libération conditionnelle que le détenu s’était évadé, en 1986, et avait commis le deuxième crime.