Affaire Moussajee: Droit de réponse de la Sogecore
Suite à l’article publié le 3 août 2014 sur Zinfos974, [« Sogecore: Les frères Moussajee répondent au rapport d’experts »]urlblank:http://www.zinfos974.com/Sogecore-Les-freres-Moussajee-repondent-au-rapport-d-experts_a74517.html , la Sogecore tient à apporter un droit de réponse. Nous le publions ci-dessous en intégralité: « A la lecture de l’article paru sur votre site internet le dimanche 3 août 2014, la Sogecore a décidé de se […]
Ecrit par zinfos974 – le mardi 12 août 2014 à 15H51
Suite à l’article publié le 3 août 2014 sur Zinfos974, [« Sogecore: Les frères Moussajee répondent au rapport d’experts »]urlblank:http://www.zinfos974.com/Sogecore-Les-freres-Moussajee-repondent-au-rapport-d-experts_a74517.html , la Sogecore tient à apporter un droit de réponse. Nous le publions ci-dessous en intégralité:
« A la lecture de l’article paru sur votre site internet le dimanche 3 août 2014, la Sogecore a décidé de se prévaloir de l’article 13 de la Loi du 29 juillet 1881 et user de son droit de réponse.
Monsieur Salim Moussajee à l’occasion de sa conférence de presse s’étant tenue le samedi 2 août 2014, dont le contenu a été repris dans la presse, a pu diffuser un certain nombre d’éléments relatifs à une affaire actuellement en cours d’instruction nous concernant.
Tout d’abord, la Sogecore a une nouvelle fois fait l’objet d’une prise à partie virulente et injustifiée par Monsieur Salim Moussajee pour des faits n’ayant pas encore été jugés.
La Sogecore tient tout d’abord à rappeler qu’un tel procédé est contraire à l’article 9-1 du Code civil qui protège la présomption d’innocence.
De plus, et comme à son habitude, Monsieur Salim Moussajee, lorsqu’il est confronté au risque de voir ses fausses allégations de complot contredites, diabolise et met systématiquement en cause l’intégrité et la probité des personnes et des institutions susceptibles d’apporter un point de vue ou un éclairage objectif à cette affaire.
C’est ainsi que ce procédé déloyal d’intimidation a été mis en oeuvre depuis maintenant 8 années sur un nombre important d’intervenants à l’affaire.
Ainsi, ont été notamment mis en cause par Monsieur Salim Moussajee :
– Le personnel de la Sogecore ;
– Les avocats de la Sogecore ;
– Plusieurs de ses propres avocats ;
– Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Saint-Denis ;
– Trois établissements bancaires de la place ;
– Deux professeurs de droit (intervenant dans l’arbitrage) ;
– Un cabinet d’audit ;
– Le commissaire aux comptes d’une des sociétés du Groupe ;
– Un huissier de justice ;
– Un liquidateur amiable ;
– Un ancien procureur général (intervenant dans l’arbitrage) ;
– La Caisse des dépôts et consignations ;
– Des magistrats du siège du TGI ;
– Un juge d’instruction ;
– Un syndicat patronal ;
– Deux experts judiciaires à la Cour d’appel de la Réunion ;
– Deux experts judiciaires parisiens agréés par la Cour de cassation ;
– L’Etat ;
– Etc …
Dans le volet pénal de cette affaire, après leurs nombreux dépôts de plaintes, le juge d’instruction a accédé à la demande de Messieurs Moussajee que soient examinés les faits de l’affaire par des professionnels du chiffre reconnus.
C’est ainsi que deux experts parisiens à la Cour de cassation mandatés depuis 2012, ont examiné de manière exhaustive, documentée et dans le respect des principes de procédure, les éléments comptables et financiers à l’origine de l’affaire et ont récemment rendu leurs conclusions provisoires.
Après la prise de connaissance de ces dernières, Monsieur Salim Moussajee a initié une campagne médiatique d’intimidation des deux experts en :
– Mettant en cause directement et publiquement leur professionnalisme et leur probité ;
– Les menaçant par voie de presse de représailles judiciaires.
Faire ce type de déclarations publiques juste avant la restitution des conclusions définitives de l’expertise au juge d’instruction est parfaitement déloyal.
La Sogecore s’insurge donc à nouveau contre cette énième manifestation d’un procédé méticuleusement orchestré et rodé visant à exercer une pression sur les institutions judiciaires lorsque se profile un risque d’être démasqués.
La Sogecore et son personnel sont confiants dans le traitement judiciaire objectif et impartial qui sera apporté à ce dossier d’expertise, restant convaincus que les institutions judiciaires sauront faire la part des choses entre la réalité des faits et les chimères de complots.