La famille du défunt Aafifoudine Aboudou doit être entendue aujourd’hui par le juge d’instruction Yann Boucharé. La première autopsie du jeune lycéen Aafifoudine dont le corps a été retrouvé dimanche 2 mai en bas de la falaise de la route du littoral n’a rien révélé de déterminant.
Une deuxième autopsie doit avoir lieu cette semaine et devrait apporter de nouvelles pistes afin d’avoir plus d’éléments sur les circonstances de la mort du jeune homme qui participait à une course de montagne sur le sentier des Anglais à la Possession et dont la note de l’épreuve sportive devait compter pour les résultats du bac.
La famille Aboudou, soutenue par la communauté comorienne a donné une conférence de presse ce week-end au Port afin d’annoncer la création d’une association intitulée Avja (Association pour la vérité et la justice pour Aafifoudine). A cette occasion, elle a dénoncé les premières hypothèses des gendarmes à savoir la fugue et le suicide, comme « une insulte » pour leur culture.
Les membres de la famille n’ont pas hésité n’ont plus à dire que la responsabilité du chef d’établissement était engagée, du fait qu’il n’y avait que trois encadrants pour 70 élèves qui participaient à une course de montagne en plein air. Ils déplorent aussi le manque de moyens qui ont été mis en œuvre pour retrouver Aafifoudine dont la disparition avait été signalé le vendredi 30 avril, soit deux jours avant que son corps ne soit retrouvé.