Sous l’effet de l’état d’urgence, les perquisitions se multiplient au sein de l’aéroport de Roissy. La fouille des casiers du personnel des différentes entreprises, n’a révélé la présence d’aucune arme ou drogue.
Soupçonnées de radicalisation, 57 personnes se sont vues refuser l’accès à leur lieu de travail depuis le mois de janvier, 5 après les attentats de Paris.
Pour travailler en « zone réservée », il faut obtenir le feu vert de l’État, à l’issue d’une enquête qui peut faire appel aux services de renseignement, pour lutter notamment contre le risque terroriste. « Les 86 000 autorisations de travail délivrées feront l’objet d’un examen », a annoncé vendredi le préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des aéroports de Roissy et du Bourget.