“On ne peut qu’être malheureux et triste pour les ex-salariés de l’ARAST, tout simplement parce que c’est un gâchis. Car, voilà un secteur économique en plein développement avec la possibilité de créer 4.000 emplois dans les 10 ans qui viennent, parce que de 80.000 personnes âgées, on va passer à 250.000 à La Réunion”.
“L’INSEE est formel, il y aura plus de 25.000 ménages qui feront appel aux services à la personne. Il était donc du devoir du Département et de la Région surtout de la Région, de mettre en place une filière dans ce secteur de métiers qui passe obligatoirement par la formation, et ce afin de professionnaliser par métier, ces services à la personne”.
Le président de la CCIR regrette que “la Région Réunion se soit retirée du GIP – SAP (Groupement d’intérêt public de service à la personne). C’est un non-sens de la part du Conseil régional. Il est de la responsabilité de la Région de développer ce secteur d’activité. C’est de la responsabilité de la Région de dire voilà une filière, mettons en place les formations”.
“Aux personnes qui le désirent d’investir ce métier, que ce soit au niveau de la création d’entreprise ou que ce soit en tant que salarié. Prenons l’exemple d’une jeune femme de 32 ans et mère de deux enfants qui souhaiterait se former dans ces métiers, aujourd’hui, elle ne peut accéder à la formation, parce qu’il n’existe pas de financement pour ce type de formation”.