Les salariés de l’ARAST sont toujours en grève. Plus d’une centaine d’entre eux s’est mobilisée ce matin pour connaître la solution que le Département envisage pour leurs emplois qui sont menacés.
Mais cette rencontre qui a eu lieu avec l’intersyndicale des représentants des salariés de l’ARAST reçue par une délégation du Conseil général s’est faite sans élu. « Ce ne sont que des administratifs qui nous ont reçu (…). C’est une réunion pour rien » déplore Valérie Bénard, porte-parole de l’intersyndicale (CGTR, CFTC, Solidaire, NPAR, CFDT, UNSA, FSU, CFE-CGC).
« Ils finiront par avouer qu’ils veulent la mort de l’ARAST »
« A force de nous demander une information manquante, puis un autre rendez-vous pour une autre information manquante, puis encore une autre, ils finiront par avouer qu’ils veulent la mort de l’ARAST » lâche la syndicaliste sur une ton exaspéré. « On nous a demandé de retravailler sur le projet qu’on leur a proposé (…). Ils veulent un tableau avec plus de précisions sur la situation de l’ARAST. Mais la rencontre de ce matin n’a abouti à rien » déplore cette dernière, qui se demande où le Conseil général veut en venir à force de multiplier les rendez-vous stérile. « Il semblerait qu’on ne puisse pas avoir de réponse tant qu’ils ne savent pas si l’ARAST est viable » ajoute la syndicaliste.
« Il y a des personnes âgées qui n’auront pas à manger ce midi et demain non plus »
En attendant qu’une solution soit trouvée sur le sort des employés de l’ARAST, les personnes qui sont habituellement prises en charge par les agents sociaux sont livrées à elles-même. « Il y a des personnes âgées qui n’auront pas à manger ce midi et demain non plus » regrette un agent de l’ARAST en grève, qui assure que l’ensemble de ses collègues n’a pas eu le courage d’aller travailler, ne sachant pas s’il sera licencié ou pas.
Une nouvelle rencontre est prévue cet après-midi à 15h, toujours au Département.