L’intersyndicale de l’ADI a finement joué hier. Le personnel a commencé la journée par une manifestation partie du jardin de l’Etat. Les manifestants se sont d’abord rendus au Conseil général.
Mais c’est sans banderoles ni pancartes, et en ordre très dispersé, que le cortège a rejoint la préfecture. C’était la condition sine qua non pour obtenir un rendez-vous avec François Fillon.
La délégation de l’ADI composée de Jean-Pierre Lallemand et Patricia Doxiville (SAFPTR), Mickaël Boyer et Joseph Maillot (CFTC), et Didier Garsani et Alain Mani (CFDT), a d’abord été reçue par le directeur de cabinet de François Fillon. Les représentants syndicaux ont dit les craintes du personnel face à l’incertitude sur l’avenir de l’ADI.
“Nous avons également affirmé notre souhait d’être acteurs dans l’évolution de notre structure”, a relaté Patricia Doxiville. C’est ce même message que la déléguée syndicale a répété au Premier ministre. “François Fillon nous a assuré qu’il fera le maximum pour répondre à nos demandes”.
Marie-Luce Penchard, secrétaire d’Etat à l’Outremer, est allée dans le même sens en ce qui concerne le RSA (Revenu de solidarité active). “Nous avons insisté sur l’intégration de l’ensemble du personnel lors de l’application du RSA et de la mise à disposition d’une partie des agents, en cas de création d’un établissement public d’insertion”.
Le projet de création de cette structure, est porté par l’actuel directeur de l’ADI, Marc Paoli. Didier Robert, député-maire du Tampon, et René-Paul Victoria, député, ont rappelé aux syndicalistes, leur engagement à suivre tous ces dossiers.