Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, est en visite à la Réunion. C’était l’occasion aujourd’hui pour Nassimah Dindar, la présidente locale du parti, d’inviter Ibrahim Dindar, président de la Droite Sociale (fondée également par Nassimah Dindar), à signer une convention avec le représentant de l’UDI national pour officialiser son appartenance au parti national.
L’UDI et l’UMP doivent aller ensemble au combat des prochaines élections départementales et régionales, et cette convention a permis de finaliser l’alliance. « Un pacte fondateur, selon Nassimah Dindar, qui montre l’intérêt que l’UDI porte pour l’Outre-mer ».
« On a voulu marquer un nouveau départ pour l’UDI et là où il y avait des hésitations sur la ligne politique, il y a aujourd’hui une ligne claire. Nous avons une alliance avec l’UMP, ce qui veut dire un respect de la force que nous représentons », affirme Jean-Christophe Lagarde.
L’UDI Réunion compte aujourd’hui 2.252 adhérents et la Droite Sociale, 1.230.
Cette alliance avec l’UMP « dans la plupart des cas » pour les départementales a pour but de conserver à l’actuelle présidente à son poste et de faire de l’UDI une « force politique majeure à la Réunion », selon Jean-Christophe Lagarde.
« Les élections présidentielles auront lieu dans deux ans. Si nous ne voulons pas attendre si longtemps que les choses changent, il faut le faire dès maintenant avec les départementales et les régionales », explique-t-il.
Les Outremers seraient considérés aujourd’hui comme un « poids » pour la France car c’est une plateforme qui n’est pas assez utilisée. « Il faut davantage de projets économiques pour s’éloigner des subventions », précise-t-il.
Jean-Christophe Lagarde évoque néanmoins les difficultés que cette « fédération de partis » qu’est l’UDI a rencontrées pour « rassembler tout le monde ». Si l’alliance s’est faite avec Didier Robert et non Thierry Robert, c’est à cause « d’accords que l’on peut avoir à différents moments avec différents partis », explique-t-il.
« Thierry Robert est à gauche dans l’hémicycle, c’est tout. En France la plupart des listes sont UDI-Modem-UMP. Mais si localement ce n’est pas pareil, ce n’est pas grave », a-t-il ajouté.