Selon les propos récents d’un éditorialiste qui persiste et signe , on est « en égalité réelle , alors les femmes je les traite comme les hommes. »Donc je les insulte grossièrement.
Et d’autant plus fortement que leur gabarit ne leur permettra pas de me rappeler physiquement que toute insulte a ses limites. Cette limite s’ appelant déontologie, respect de la vérité, règles sociales, exemplarité ( avec de tels propos publics allez dire à un homme qu’il ne faut plus tabasser sa femme)… ces points ne pouvant trouver de circonstances atténuantes ni d’excuses dans un passé trouble, dans la pratique habituelle de l’invective ni dans les nombreuses frustrations à caractère sexuel qui caractérisent l’agresseur textuel.
Donc , Mesdames, vous savez ce qui vous attend : si vous lui mettez une gifle, il vous tabassera à coups de pieds et de poings comme un mec . Si vous êtes enceinte, il ne vous laissera pas sa place dans un transport en commun. Il vous bousculera, piétinera et dormira tranquille en se disant » quel homme je suis « . Chacun trouvant et prouvant sa virilité comme il le peut.
Si vous lui faites du gringue ou des beaux sourires, il vous qualifiera de jolie ministre ou de jolie dame – estimant définitivement qu’une femme n’ayant pas de cervelles – elle ne peut être que jolie ou moche.
Il viendra vous donner des conseils (comme aux dictateurs africains qu’il conseillait) et si vous ne l’écoutez pas, il vous salira, piétinera avec l’aval de tous les planqués qui se diront que tant qu’il y en a une qui dérouille, on ne parle pas de lui.
Hello Huguette, hello notre ex petite ministre Colgate, interventionniste pour faire sauter les dettes fiscales, où êtes vous ?
Huguette, tu veux une paire de ciseaux pour faire un peu de cinéma en découpant un journal devant la presse ?
Ericka c’est comme cela que tu conçois qu’on t’appelle ( « jolie petite ») au lieu de « brillante et efficace » ?
Mesdames, quand on en insulte une de la sorte ( et dans notre cas pathologique ce sont plusieurs ), il faudrait peut être réagir et condamner .
Je ne parle que de la forme. Si sur le fond telle ou telle a fauté il y a la justice mais pas question que un « mal dans sa peau » se prenne pour un justicier.