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4.100 décès en moyenne chaque année à la Réunion

La Plateforme d'Information des Etudes en Santé publie sa première étude consacrée à la mortalité à La Réunion entre 2007 et 2009. Réalisée conjointement par l'ORS et l'ARS OI, elle révèle que l'île compte en moyenne chaque année près de 4 100 décès.

Ecrit par – le vendredi 08 février 2013 à 14H53

Créée en mars 2012 la Plateforme d’Information des Etudes en Santé (PIES) comprend trois organismes oeuvrant dans le domaine de la santé :
– l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI),
– l’Observatoire Régional de la Santé (ORS),
– la cellule de l’InVS en Région (Cire OI).

Sa vocation est de promouvoir l’observation en santé à La Réunion et à Mayotte par la réalisation d’études et d’enquêtes. La première publication de sa revue dénommée «In Extenso», décrit la situation de la mortalité à La Réunion 2007- 2009.

L’étude conjointe réalisée par l’ORS et l’ARS OI sur la mortalité à La Réunion repose sur les statistiques de l’état-civil de l’Insee et les données de la Statistiques nationale des causes de décès élaborée annuellement par le CépiDC de l’Inserm. L’analyse a porté sur l’ensemble des décès domiciliés à La Réunion entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2009.

En moyenne, chaque année, entre 2007 et 2009, La Réunion compte près de 4 100 décès domiciliés dont 400 en moyenne pour cause de mortalité prématurée évitable.

Les maladies de l’appareil circulatoire sont la première cause de mortalité chez les femmes alors que pour les hommes, ce sont les tumeurs qui arrivent au 1er rang.

Dans l’ensemble, La Réunion connaît une surmortalité régionale par rapport à la métropole pour la majorité des causes de décès, plus particulièrement pour les abus d’alcool, les maladies de l’appareil circulatoire, l’asthme, le diabète et les affections dont l’origine se situe dans la période périnatale.

Une surmortalité masculine est observée pour la quasi-totalité des causes de décès, notamment les tumeurs, l’abus d’alcool, les accidents de transports et suicides et pour tous les âges.

Pour les femmes, le taux de mortalité est plus faible qu’en France métropolitaine pour les tumeurs, en particulier les tumeurs malignes du larynx, de la trachée, des bronches et du poumon et les cancers du sein (près de 2 fois moins), les suicides (2 fois moins) et les maladies du système nerveux et des organes des sens.

 

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