La municipalité de Saint-Louis n’ignore pas que de très nombreuses voix, représentatives de l’immense majorité des Riviérois(es), se sont exprimé(e)s pour réclamer l’application pleine et entière de l’arrêté du Préfet de La Réunion qui fixe la création de la commune de La Rivière au 1er janvier 2018.
Or, malgré une expression démocratique unanime qui de plus dépasse les clivages politiques, les élus de Saint-Louis ont pris la très lourde et très grave décision de demander le report de la création de la 25e commune à 2020.
Ainsi, ces élus renvoient la balle dans le camp de l’État. Ce qui veut dire qu’il reviendra donc au Préfet de La Réunion de se prononcer » pour ou contre la commune de La Rivière « .
Par cette manière de faire, la majorité veut, sans nul doute possible, faire peser le poids de leur irresponsabilité sur le représentant de l’État. Personne n’est dupe et tout le monde comprend très bien la manoeuvre de ces élus qui tentent par ce stratagème d’échapper aux conséquences certaines de leurs actes.
De notre côté, nous estimons que le respect de la volonté populaire, celui de l’aspiration profonde des citoyens de La Rivière et l’intérêt général des Riviérois(es) doivent l’emporter sur les intérêts partisans. Nous estimons également qu’il reste suffisamment de temps pour finaliser, dans les délais, les ultimes documents nécessaires pour faire aboutir la revendication légitime : La Rivière, 25e commune.
C’est pourquoi nous demandons au Préfet de La Réunion de répondre positivement à l’aspiration des Riviérois (es) et de confirmer son arrêté du 17 mars dernier qui créée la commune de La Rivière au 1er janvier 2018.