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24 vaches mortes foudroyées au Tampon : « Une catastrophe pour l’éleveur »

La solidarité va-t-elle s’organiser pour venir en aide à Jean-Paul Bègue ?  Cet éleveur dont l’exploitation se situe à Bras-Creux, au Tampon, [a perdu 24 vaches laitières]urlblank:http://www.zinfos974.com/Une-vingtaine-de-vaches-foudroyees-a-Bras-Creux_a67324.html , toutes mortes foudroyées, samedi 25 janvier, sur les 34 qu’il possédait. Un préjudice pas encore chiffré mais déjà estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Jean-Bernard Gonthier, […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 26 janvier 2014 à 15H44

La solidarité va-t-elle s’organiser pour venir en aide à Jean-Paul Bègue ? 

Cet éleveur dont l’exploitation se situe à Bras-Creux, au Tampon, [a perdu 24 vaches laitières]urlblank:http://www.zinfos974.com/Une-vingtaine-de-vaches-foudroyees-a-Bras-Creux_a67324.html , toutes mortes foudroyées, samedi 25 janvier, sur les 34 qu’il possédait. Un préjudice pas encore chiffré mais déjà estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Jean-Bernard Gonthier, le président de la Chambre d’agriculture de la Réunion, qui s’est rendu sur l’exploitation de Mr Bègue hier, espère en tous cas qu’une chaîne de solidarité va se mettre en place. « C’est une catastrophe pour l’éleveur. C’est un choc pour lui et sa famille de perdre autant de vaches d’un coup. Dès lundi, nous allons envoyer un technicien sur son exploitation pour faire une estimation des pertes« , explique-t-il.

Samedi, le sous-préfet de Saint-Pierre, devant l’ampleur de la catastrophe, a même proposé à Jean-Paul Bègue de bénéficier d’une cellule psychologique, que l’éleveur n’a pour le moment pas accepté.

« Nous allons organiser une réunion afin de définir comment l’aider à remonter à la pente. La Chambre d’agriculture peut apporter un soutien logistique. D’autres institutions, comme l’Etat, le Conseil général ou encore la Sicalait, peuvent également apporter leur aide« , ajoute le président de la Chambre d’agriculture de la Réunion.

Pour Jean-Bernard Gonthier, un tel fait-divers provoqué par la foudre, c’est du jamais vu. « C’est déjà arrivé que la foudre tue une ou deux vaches. Mais jamais autant d’un coup. C’est un cas exceptionnel ! Même en métropole il n’y a jamais eu rien de tel« , explique-t-il.

Le président de la Chambre d’agriculture espère également que la solidarité se mettra en place entre les éleveurs. « Nous allons voir avec les autres éleveurs  pour faire en sorte que Jean-Paul Bègue puisse récupérer un élevage« . Il faut dire que Jean-Paul Bègue tire la majeur partie de ses revenus de la production de lait, forcément en forte baisse après que son cheptel ait été décimé par la foudre.

 

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