La fin du monde, selon de nombreuses prédictions (notamment celle du calendrier maya) devrait être dans quelques jours, le 21 décembre. Plusieurs scénarios apocalyptiques sont envisagés comme par exemple, selon les textes sumériens, une collision avec une planète dissimulée et nommée Nibiru, ou encore des catastrophes tels que des éruptions de super-volcans, des raz-de-marées…
Sur internet, des sites des ventes en ligne fleurissent sur le sujet. A l’image du site « Survivre en 2012 » qui propose des matériaux de survie à des prix exhorbitants en employant un argumentaire basé sur la peur : « Il fait chaud, l’eau est rare mais vous avez votre jerrycan plein qui assurera votre survie pendant 4 jours… Mais au matin, catastrophe ! Un de ces survivants vous a subtilisé votre précieuse réserve et vous vous souvenez avec désespoir que vous avez préféré économiser quelques euros (à l’époque où ils avaient cours) plutôt que d’acheter un cadenas et un câble ! »
« Quelque euros » c’est peu dire. Le site propose, par exemple, un cadenas à combinaison pour 38 euros, soit le double du prix habituel !
Outre le materiel de survie, un lieu pour s’abriter du danger reste la priorité. Sur la toile, des prédictions affirment que le village de Bugarach et son Pic, dans l’Aude, survivront à l’apocalypse. Les prévisions d’affluence de la population dans le village sont telles que le prix de l’immobilier flambe littéralement. Les hôtels sur le Pic de Bugarach, pour la dernière quinzaine du mois de décembre, affichent tous complet.
Aux Etats-unis, un autre commerce a vu le jour. C’est celui des bunkers (abri souterrain). La socièté américaine Vivos, propose 20 bunkers pouvant acueillir chacun 200 personnes. Ces bunkers possèdent des rations permettant de vivre pendant une année, mais seraient également équipés de générateurs, de puits et de douches anti-radiations. Une place dans l’un de ces bunkers coûte 50.000 dollars (soit 35.000 euros). Selon les médias américains, 1000 personnes auraient déjà effectué une réservation.
La fin du monde voit venir avec elle la création de mouvements sectaires qui réclament à leurs disciples de l’argent pour financer la construction d’abris anti-apocalyspe, ou qui encouragent des suicides collectifs, selon Hervé Machi, secrétaire général de la Mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires.
Les phenomènes sectaires émergent, notamment sur la toile, via les réseaux sociaux. Ces « cyber-gourous » mettent en lien plusieurs personnes afin d’organiser des suicides collectif le jour j.