Les transporteurs présents sur les barrages filtrants ont laissé passer les pompiers, les ambulances et les transports scolaires. Les véhicules de tourisme eux, continuent à rouler pare-choc contre pare-choc pour sortir des kilomètres de bouchons.
“Ils ont été compréhensifs à mon égard. Je leur ai expliqué que je me rendais à l’enterrement de ma sœur, ce matin à Saint-Denis. Ils ont accepté de me laisser passer”. Ibrahim a pu ainsi faire La Possession – Saint-Denis, en un temps habituel.
Ce n’est pas le cas pour certains commerciaux. Il était 9 heures lorsqu’ils ont appelé pour décaler leur rendez-vous dans le Sud, l’Ouest et le Nord. “C’est encore une journée de travail de perdu. Nous aurons du mal à la récupérer”, regrettait ce matin Edouard.
La colère de ces professionnels “est légitime, autant que ceux des automobilistes qui n’ont pu se rendre à leur travail. C’est inadmissible d’être toujours les otages des secteurs professionnels en difficultés”. Certains ont d’ailleurs fait entendre leurs courroux sur radio Freedom.
Vous comprendrez mieux lorsque vous verrez la vidéo. Ce sont les images des embouteillages avant la route des Tamarins (côté Saint-Paul) et celles avant l’entrée de la route du Littoral (côté Possession).